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ruedespuces - Page 133

  • Dos d'ânes, ronds-points et caméras

     

     

    « Heureux qui comme Ulysse
    A fait un beau voyage
    Heureux qui comme Ulysse
    A vu cent paysages
    Et puis a retrouvé
    Après maintes traversées
    Le pays des vertes allées »

    Georges Brassens

     

    Lors d'un périple en voiture en ce mois de septembre sur nos belles routes de France, certaines de nos spécialités nationales m'ont suggéré quelques réflexions  et comparaisons par rapport à notre village :

    -Chaque bourgade digne de ce nom se doit aujourd'hui de posséder un ou plusieurs ronds-points (plus justement appelés « Carrefours à sens giratoire »). Il est inconcevable que cet équipement indispensable si l'on veut être pris au sérieux, fasse encore défaut à Saint-Martin-de-Valamas, alors que bien évidemment le Cheylardrond point cheylard.jpg et Saint-Agrève en sont dotés. (Ou s'installeront les gilets jaunes saint-martinois si l'idée leur prend de revendiquer contre l'augmentation du prix de l'essence ou du pain ?)

    -De même, on remarque que les panneaux de limitation de vitesse à 30 Km /heure sont devenus la règle générale. Heureusement, Saint-Martin vient de s'en équiper. Malheureusement, les instruments indispensables pour faire respecter ces 30 Km/h, c'est à dire l'installation de ralentisseurs, n'ont pas, comme dans la totalité des autres agglomérations, étaient installés. Il est vrai, que ces dos d'ânes ne sont pas vraiment populaires chez les conducteurs d'engins motorisés. En effet, autant la limitation de vitesse n'inquiète pas trop puisqu'elle ne sera de toute façon pas respectée, autant ces obstacles sur la voie publique peuvent être irritants (mais efficaces). Il y en a de toutes sortes, des doux, des longs, des courts, des hauts, des bas, des méchants (voire très méchants) mais aussi des traîtres, ceux qu'on ne sent qu'au dernier moment « Merde, je l'avais pas vu c'lui là ! »

    dos d'ane.jpg

    -Et puis, il y a les caméras. Quelques villages en sont équipés pendant que d'autres, dans des combats d'arrière garde, entrent en résistance.

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    En conclusion, si Saint-Martin veut vraiment jouer dans la cour des grands, il serait temps de trouver un endroit pour créer un carrefours à sens giratoire ( au Cadet?) et planter quelques dos d'ânes dans la traversée du village et peut-être aussi pourquoi pas, prenant exemple chez nos voisins de Limis installer des radars pédagogiques. (A quand un de ces radars dans la Rue des Puces?)

    Quant aux caméras, attendons la réunion publique qui doit prochainement avoir lieu, pour savoir si on sera enfin en sécurité dans notre village.

     

    Remarque qui n'a rien à voir : En passant dans des villages du sud-ouest je me suis également demandé si on ne devrait pas prendre exemple sur cette tradition qui consiste à honorer les nouveaux élus municipaux par un drapeau tricolore planté devant leur maison ou accroché sur la façade de leur domicile.

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    François Champelovier

  • Des autobus réguliers et saisonniers

     

     

    Le début du XIX° siècle est marqué par plusieurs évènements, l’arrivée du train, la création de syndicats d’initiative et la mise en place de lignes de transport, qui ont contribué au développement du tourisme en Ardèche, mais pas forcément en Boutières.

     

    Plusieurs constructeurs proposaient leurs véhicules pour des lignes de transports et différents essais(1) ont été réalisés pour en montrer les avantages. La concurrence semblait rude. La Cie Orion de Marseille(2) et la société F Guillierme(3) de Paris étaient sur les rangs pour des essais autour d’Annonay en 1907 pour la première et en 1908 pour la seconde. Elles assuraient aussi une présence sur le terrain et leurs actions pourraient s’inscrire dans l’idée de lobbying d’aujourd’hui. 

     

    Le compte rendu d’une réunion du Syndicat d’initiative du Vivarais, paru dans le Journal d’Annonay du 7 septembre 1907, informait de la présence de la Cie Orion : « La Compagnie Orion, de Marseille, dont nous avons raconté les essais de transport dans notre région, avait gracieusement mis à la disposition des membres du Syndicat de notre région, un élégant et confortable autobus(4). L'état des routes qui, pour la plupart, sont très mal entretenues dans le Haut-Vivarais, fait l'objet d'une longue discussion ». Cette compagnie a fait « des expériences transports par camions automobiles » au début de l’année et des essais de transport de voyageurs ensuite. Pendant une semaine, à la fin du mois d’août(5), « chaque après-midi, et quelquefois le matin, soit deux voyages dans la même journée, une voiture coquette et très confortable, toujours pleine d'invités a fait le trajet entre ces deux localités [Annonay et Lalouvesc], mettant en moyenne de l h 35 à 1 h 55 pour l'aller et 1 h 20 pour le retour ».

     

    On relève dans le Journal d'Annonay du 8 août 1908 : « Lundi, M Cardinal(6) invitait gracieusement la presse à un voyage à Lalouvesc par Saint-Félicien. Cette promenade, charmante, s'est effectuée dans les meilleures conditions…. Mardi, l'autobus faisait un voyage à Privas. Dans la voiture avaient pris place M le Maire et ses adjoints, M. Gaston Nicod, conseiller général, etc., qui allaient rendre visite à M le Préfet ». Pendant les essais « une voiture de 20 chevaux a souvent transporté 26 à 38 personnes au lieu de 18 places quelle doit normalement contenir »(7).

    La société Guillierme s’est surtout imposée dans le bas Vivarais avec la Société des Autobus du Bas-Vivarais (ABV), mais on retrouve ses autobus sur d’autres lignes ; celle des Autobus Drôme-Ardèche ayant une station à Saint-Sauveur-de-Montagut et une desservant les gares du Teil et de Montélimar à partit de 1909 (8).

    Le Journal d'Aubenas du 7 novembre 1908 annonçait « un service régulier et rapide d'autobus destiné à relier Montpezat à Aubenas et à St-Cirgues vient d'être installé par les soins de l'importante Maison F. Guillierme, constructeur à Paris ». Le Syndicat d’Initiative émettait un vœu pour que l’autobus passe au Gerbier.

    Début juillet 1909, ce syndicat et la Cie de Chemins de fer départementaux annonçaient : « un service de voitures entre Saint-Agrève et les Estables (au pied du Mézenc) aura lieu toutes les semaines pendant les mois de juillet et août. Ce service sera assuré par les soins de M. Paillaud, concessionnaire. Il correspondra aux Estables avec le service du Puy à Vals, par le Gerbier-de-Joncs et le lac d'Issarlès ».

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    Une carte postale publiée par l’éditeur Margerit-Brémont du Puy a immortalisé « La montée de l’autobus du Vivarais » devant la ferme de Sagnas. 8-l-autobus-du gerbier-lachamp.jpgElle a été publiée en noir et blanc, sépia, bleu et colorisée et sa cote chez les revendeurs de cartes postales oscille, suivant le modèle, de 2,5 à 60 euros. L’éditeur a publié d’autres cartes postales, aussi recherchées par les collectionneurs, montrant différents arrêts de l’autobus.

     

    Le Syndicat d’Initiative du Vivarais était satisfait par la présence des touristes puisqu’il déclarait dans Le Journal de Tournon du 24 octobre 1909 : « Pour la première année que les lignes d'autobus fonctionnent d'une façon régulière en nos pays, les résultats ont dépassé les espérances ; et les voitures ont été insuffisantes, en nombre, pour la clientèle à transporter. Tout en faisant leur saison, les baigneurs et buveurs d'eau veulent aller voir nos beaux paysages, vallées pittoresques, gorges sauvages et profondes, volcans et sommets imposants, merveilleux belvédères ; ils tiennent aussi à respirer à pleins poumons, le grand air, l'air pur de nos montagnes ». Il demandait même, en 1911, à la société ABV de prolonger jusqu’à fin septembre le service d'Aubenas au Cheylard, « vu le nombre de touristes qui parcourent encore le département ». Cette ligne proposait un service d'été trihebdomadaire en 1906.

     

    Après une association avec une autre entreprise, la société des Autobus du Bas-Vivarais disparaît définitivement en février 1930, la Société des Transports Départementaux prend sa suite (Journal de Privas du 8 février).

    Jean-Claude Ribeyre

     

    A suivre…

     

    Maquette de l’autobus de Vivarais : https://forum-auto.caradisiac.com/gallery/album/27634-autobus-vivarais/

     

    Notes

     

    1 - Un essai de Train Renard (train sur route) a eu lieu entre Annonay, Quintenas et Lalouvesc le 30 juin 1907 sur une ligne de transport projetée. Il a été sans suite ; la vitesse du véhicule n’était que de 15 km/h. On testait aussi des « autobus à chaîne ».

    2 - Nous n’avons pas d’information sur cette société qui avait un représentant exclusif à Annonay : monsieur Perrin, carrossier, place du Champ-de-Mars.

    3 - F. Guillierme, ingénieur spécialiste dans la construction des autobus et des voitures de livraison demi-lourdes et légères (Le Figaro du 25 décembre 1908. Le salon de l'automobile n°11). M. Fallières, Président de la République en visite au salon, l’a vivement félicité pour son type d'autobus léger destiné au service Saint-Ouen-Porte-Maillot. Il équipait aussi d’autres lignes.

    4 - Le Car alpin signalé dans l’article était probablement celui construit par Berliet et proposés dès 1907.

    5 - Le Journal d’Annonay du 31 août 1907.

    6 - « .. le sympathique agent commercial des autobus F. Guillierme.. » lit-on dans l’article.

    7 - Le Décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique du 27 mai 1921 promulgue enfin ce qui sera appelé le Code de la Route.

    8 - Mais un auteur signale : 1919. Chauffeur des premiers autobus sur la ligne St-Sauveur-St-Fortunat-Valence. Un Ardéchois raconte : de tout, un peu. Marcel Charrière. 1979.

  • Et si le monde de demain n’était pas du tout à la hauteur de nos espérances 

    « L’espérance est une vertu héroïque. On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu’ils prenaient faussement pour de l’espérance. »bernanos.jpg

                                                               Bernanos - La Liberté pour quoi faire ?

     

    Episode 10 de la Mosaïque du fou

    CHAPITRE 5 : Le Clash des Missions (suite)

     

     

    Ils prendront surement un chemin détourné discret et rapide, avec le juste nécessaire d’arme et de munition pour attaquer. Ils feront monter le complément dans les heures et les jours suivant pour achever le travail :

    Si j’étais eux je partirais par la route principale et la quitterait à Saint Sauveur, puis direction Gluiras, Chalan, Le Fau, Saint Christol, Accons, Villebrion, où je ferais mon camp de base et l’assaut final. Leylla regardait la carte, oui pas mal dit-elle, mais il y a des liaisons pas faciles avec par moment des chemins à peine dessinés. C’est vrai lui répondit-il, mais je l’ai déjà fait, impraticable pour des camions, ou même des voitures, mais à pied, à cheval ou à moto ça passe très bien. Il faut rapidement organiser les embuscades qui retarderont leur progression, sans oublier des renforts à la grotte, Le Fourrier ne tiendra pas longtemps avec ses 50 éclopés et ses 40 soldats il faut anticiper la défense et l’évacuation de la grotte. De l’autre côté il faudra élaborer un plan pour leur subtiliser les armes et munitions si l’on peut, et au pire les détruire.

    Ils envoyèrent des messagers à tous les groupes pour qu’ils se tiennent prêts et bien sûr, un rapport détaillé au colonel pour avoir son accord. Johannes parti avec les nageurs de combat et les ex « Keiffer » toujours avec eux. Le travail qu’il s’était fixé demandait professionnalisme entrainement et discipline. Il ne faisait vraiment confiance qu’aux anciens commandos pour associer à la perfection ces trois qualités. Il confia la base arrière à Leylla en la chargeant de les rejoindre sur le chemin probable tracé dès que le GO du Colonel serait reçu. Elle avait dans son groupe d’arabophones quelques jeunes très aguerris à la guérilla urbaine, elle les prendrait avec elle. Ils partirent très chargés d’explosifs, mais aussi de tout ce dont ils pourraient avoir besoin pour fabriquer des « pièges de brousse », pelles pioches cordes et haches il avait bien pensé aux petites tronçonneuses, mais le bruit lui dit que ce n’était pas une bonne idée. Ensuite il organisa pour que des transports avec armes munitions et explosifs se tiennent près de chaque croisement entre le chemin supposé et une route goudronnée. Ces renforts en homme et munition pourraient être rapidement déployés ou même redéployés si ses suppositions de trajet s’avéraient fausses. A chaque point difficile du chemin ils entreprirent de construire des pièges de Brousse. Vous avez surement vu les Rambo … et bien des pièges de Brousse sont des pièges qui utilisent la topographie du terrain et les ressources naturelles disponibles. Plus ils sont sanglants et douloureux et plus ils fonctionnent pour retarder et démoraliser l’ennemi. Le but étant moins de tuer que de blesser spectaculairement et que les hurlements de la victime déstabilisent les autres. De plus il est bien connu qu’un blessé invalide immobilise deux valides pour son évacuation vers l’arrière, et la démarche avait pour but de retarder et d’affaiblir la pointe de l’attaque, pour permettre le renforcement de brion et la destruction ou le vol des armes et munitions en mouvement. Johannes n’avait pas grand-chose à diriger, la trentaine de compagnons avec lui était des commandos, maitres dans l’art de la guérilla. Ils arrivaient sur tous les points chauds et attaquaient les pièges sans qu’il n’y ait rien à dire ou redire. Après avoir parcouru quelques kms et avoir déjà disposé plein de pièges, dans un endroit peu propice, il vit deux commandos discuter et se mettre à creuser. Que faites-vous demanda-t-il ? Ils sourirent, ils avaient l’air de vraiment s’amuser comme des gamins qui préparent une bonne blague. Tu comprends dis l’un d’eux, quand ils arriveront là ils seront surement sur leur garde à chaque passage potentiellement piégé ils seront prudents et vigilants. Certains d’entre eux ont connus la Syrie et d’autre champs de bataille ils auront développé un 6ème sens. Mais là il n’y a pas de risque et peu de chance de faire un piège, donc leur vigilance sera moindre. Cette fosse à ours n’en surprendra surement que quelques ’uns, et on mettra peu de piquets au fond pour qu’ils survivent. Cependant on va la faire bien profonde pour que les sortir demande du monde. Jusqu’ici tu ne nous as pas parlé d’embuscade, avec John ou voulait te proposer de se mettre la plus haut à quoi… 300 mètres, à la lisière du bois avec un fusil à lunette chacun. Une fois qu’ils sont tous au tour de la fausse, on doit pouvoir en descendre une bonne demi-douzaine ou plus, à nous deux, avant qu’ils ne comprennent. On tire pour blesser au niveau du ventre et des jambes. 15 secondes de tir, et on se retire par la forêt, ça devrait les refroidir un peu plus. Johannes réfléchissait aux risques de capture. Ne te fais pas de bile dit John, ils seront secoués et on se repliera l’un après l’autre en se couvrant mutuellement, mais je ne prévois pas que ce soit nécessaire. Ensuite ne te fais pas de souci, on sait qu’on n’est pas éternels et que cette opération génèrera de la casse, mais ils ne nous prendront pas vivants. Je n’avais aucun doute le dessus dit Johannes, mais un bon commando est un commando vivant et il faut donc marginaliser le risque au maximum. Mais votre plan semble tenir la route allez-y. Les deux commandos savaient que le plus dur ne serait pas de creuser le trou ou de s’enfuir, mais c’était l’attente dans un trou à la lisière de la foret totalement camouflés sans bouger, ni pour manger ou pour tout autre besoin naturel, jusqu’à l’arrivée des ennemis. Ils commencèrent à creuser et Johannes donna le top départ pour les autres en disant que ces deux-là restaient là, ils y eux quelques sourire et approbation puis se mirent en marche. Le but de Johannes, si l’ennemi leur en laissait le temps était de remonter le chemin potentiel jusqu’à Brion pour aider au plan d’évacuation. Il savait que le Colonel devait déjà mettre en place les attaques sur les convois de munition des assaillants ainsi que plusieurs plans pour éventuellement trouver des points de chute aux munitions et à eux même une fois la bagarre terminée. Il savait que Brion c’était fini et qu’il allait falloir tout réorganiser ailleurs. Les deux questions pour lesquelles il n’avait pas de réponses étaient, Ou et pour combien d’entre eux après cette bataille qui s’annonçait sanglante. Le colonel activa aussi ses réseaux de communications vers ses chers donateurs surtout MBS, il voulait savoir si le prince soutenait cette offensive et si dans le cas contraire il pouvait demander aux Sunnites de rentrer dans leurs bases. Il confia les attaques des camions d’hommes et de munition à sa cavalerie légère motorisée. Les motos « nucléaires » étaient silencieuses et passaient partout. Deux par moto avec deux lance-roquettes par personnel. En tout ils avaient 50 motos, 5 étaient en réparation donc 45 opérationnelles, cela ferait 3 groupes de 15 motos, donc 30 soldats donc 60 RPG par groupe. 180 RPG devait plus ou moins vider les stocks de BLPR, mais il se dit qu’en cas d’échec ils en auraient plus besoin. Il définit avec chaque groupe leurs points d’attaque possibles, mais il savait que rien ne se passerait exactement comme planifié. Il resta donc fidèle à leur mode de fonctionnement un cadre rigide avec des points obligés et après beaucoup de souplesse dans la mise en œuvre. Il les informa tous qu’il ne savait pas encore comment mais il allait essayer de marquer les camions de munitions d’un point blanc sur la ridelle arrière. Ce seront les camions à ne détruire que si on ne peut pas faire autrement, L’Ideal étant de les voler et ensuite de les faire disparaitre. Il avait déjà demandé à Alexandre Vials dit « Le Fourrier » de se mettre en contact avec toutes les caches possibles afin d’y envoyer les camions volés au fur et à mesure des opérations. Ceci après bien sur avoir prélevé les armes et munitions nécessaires aux combats en cours. Le Fourrier connait son job à fond et le Colonel savait que cela serait mener de mains de maitre. Le problème à traiter en priorité pour le Fourrier était d’évacuer les non-combattants, femmes enceinte, blessés, éclopés, vers des lieux de replis, et de les faire accompagner et protéger par les blessés légers capables de tenir une arme. Ils n’avaient aucune intention de faire « Camerone » à Brion, la grotte devait devenir un piège qui tuerait le maximum d’ennemis quand elle exploserait

     

     

    suite au prochain numéro

     

    Louis Lévêque