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ruedespuces - Page 137

  • En hommage à Marcel Bluwal

    Le 13 août 2015, Marcel Bluwal et son épouse, Danièle Lebrun native du Cheylard, étaient venus rencontrer les saint-martinois et les padiciliens qui ont participé à la soirée organisée par les Amis de Rochebonne dans le cadre « des jeudis de Rochebonne ».

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    Au cours de cette soirée, le film « Les Vieux calibre » dont il est le réalisateur et co-scénariste avec son beau-fils Serge de Closet, a été projeté à la suite de laquelle Marcel Bluwal a parlé avec passion de son métier et des valeurs de ce métier qui étaient les siennes puis, il a échangé avec les spectateurs et répondu en toute simplicité à toutes les questions qui lui ont été posées.bluwal.JPGbluwal 3.jpg




    Cette soirée s’est terminée autour du verre de l’amitié qui a permis aux uns et aux autres d’échanger à bâton rompu avec lui et son épouse. Je crois savoir que ces échanges en toute simplicité avec ce grand nom du cinéma, du théâtre et de la télévision sont restés dans les mémoires.



    Au soir de ces obsèques, Danièle Lebrun m’a téléphoné pour me dire que Marcel était décédé sans souffrance. Ce samedi après-midi il lui a proposé de regarder un film avant qu’elle rejoigne le théâtre où elle joue en soirée et, victime d’une chute de tension, il n’a pas été possible de le ranimer.

    Marcel Bluwal était un amoureux des Cévennes, celles des Cévennes gardoises où avec sa mère ils étaient réfugiés alors que les troupes d’occupation et les miliciens de Vichy pourchassaient les juifs.

    Marcel Bluwal repose maintenant au cimetière de Montmartre, un quartier de Paris, « La commune libre de Montmartre », où il aimait vivre et se promener.

     

    Adieu Marcel.

     

    Alain Amsellem

  • Quelques notes sur une commune : Saint-Martial (Ardèche)

      

    1. CARACTERISTIQUES GEOGRAPHIQUES DE LA COMMUNE

        

      Saint-Martial est une commune très étendue, avec une superficie de 36,18 km2.Dans sa plus grande longueur, elle mesure 8,4 km, et sa plus grande largeur est au maximum de 6 km (à l'ouest). Elle s'étire selon une direction approximative ouest/est. 

     L'altitude varie de 674 m (à l'aval du confluent Eysse/Escoutay) à 1551 m au Gerbier de Jonc, le dénivelé étant donc de 877 m, ce qui en fait une commune fort contrastée au point de vue climatique.  On peut donc estimer l'altitude moyenne autour de 1150 m. La commune est d'ailleurs essentiellement montagnarde, la majeure partie du territoire se situant au-dessus de 1000 m (notamment à l'ouest, avec divers sommets au-dessus de 1500 m, notamment le Gerbier de Jonc et le suc de Sara à 1521m).

     Le volcanisme marque fortement la commune, avec de nombreux pics dus à celui-ci, surtout à l'ouest (Gerbier, Sara...) et des maars (plaine de Saint Martial). 

     La commune est traversée par trois cours d'eau principaux: l'Eysse et ses affluents du ruisseau du Pradal et l'l'Escoutay, tous issus du relief volcanique de l'ouest.

     Le territoire est très largement boisé, notamment à l'ouest (l'immense forêt domaniale de Bonnefoy), avec de grandes étendues de conifères, mais aussi des hêtres et des châtaigniers.



    1. L'HABITAT



     Au cours des siècles, la population de Saint-Martial s'est installée dansde très nombreux hameaux, souvent situés le long des vallées, généralement sur le versant adret. Citons, parmi les plus importants , Condas, Chevalier, la Chazotte, Besse, le Pradal...quasiment tous à une attitude inférieure à 1000 m (1). Par contre, le bourg-centre, lui, est à l'écart de tout cours d'eau. Installé à flanc de colline, à l'altitude de 870 m, il s'étire dur une longueur de plus de 1 km, face à l'est, bénéficiant d'un très bon ensoleillement et relativement protégé des vents d'ouest et du nord. De plus le village domine un ancien maar (aujourd'hui un lac artificiel), avec des champs fertiles s'étendant sur sur ses pentes et pourvu de nombreuses sources. On comprend mieux ainsi la prospérité du village au cours des siècles passés.

     L'habitat est caractéristique des régions volcaniques: constructions en basalte avec souvent des toits de lauze. Bien sûr, cet habitat était essentiellement agricole, sauf au bourg, où s'étaient implantés divers commerces et services.



    1. EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE DE SAINT-MARTIAL:



      La population de Saint-Martial a suivi la même évolution que celle de l'ensemble des Boutières au cours des deux derniers siècles: expansion, avec une forte densité au XIX° siècle, puis dégradation très marquée au XX°, jusqu'à nos jours. Saint-Martial, à l'instar de sa voisine Borée, a connu son apogée démographique en 1851 (2130 habitants). Elle était alors la commune la plus peuplée des Hautes Boutières, à l'exception du Cheylard, mais devant Saint-Martin de Valamas (2107) et Borée (2052), avec une densité de 59 hab/km2 ! (Saint-Martin aujourd'hui: 56 hab/km2).

     La situation n'a cessé de se dégrader depuis, assez lentement d'abord (en 1911, la commune n'avait perdu que 600 habitants en 60 ans), puis plus rapidement ensuite, au cours du XX° siècle. Aujourd'hui, la commune de Saint-Martial ne regroupe plus que 250 habitants environ, pour une densité de 6,8 habitants au km2. En 170 ans, la population de Saint-Martial a été divisée par 8,7.



    1. C'est là une différence importante avec Borée: à Saint-Martial, la population se groupe entre 700 et 1000 m , alors qu'à Borée, elle se situe au-delà de 1000m.



                                                     Gilbert Verdier

  • Compromis

     

    Le rédacteur d'un article précédant faisant allusion aux prochaines élections présidentielles estime que la gauche est éclatée et la droite détruite. « ruedespuces » blog dont la sagesse n'est plus à démontrer, voudrait les aider en les invitant à nous demander conseil.

    Pour cela, nous leur suggérons d'abord de méditer sur cette fable venue du Proche Orient :

     

    Un vieil homme possédait un troupeau de chameaux. Se rapprochant de sa mort, il décida de faire son testament. L'aîné des trois fils recevrait la moitié du troupeau, le deuxième le tiers et le troisième un neuvième. Après que le vieil homme eut rendu l'âme les trois fils comptèrent les chameaux. Il y en avait 17. Un conflit éclata donc entre les 3 héritiers, 17 ne se divise pas par 2, ni par 3, ni par 9. Avant de s'entre-tuer ils décidèrent d'aller demander conseil à une vieille sage. « Je ne sais pas si je pourrais vous aider » dit-elle « Mais j'ai ici un chameau qui ne me sert pas et je veux bien vous le donner. » Les frères avaient donc maintenant 18 chameaux. Le problème était donc résolu : L'aîné reçu la moitié du troupeau, donc 9 chameaux, le deuxième le tiers donc 6 chameaux et le dernier un neuvième c'est à dire 2 chameaux.

    Mais, 9 + 6 + 2 = 17 ! Ils purent donc rendre le chameau de la vieille sage.

     

    François Champelovier