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Dans cette rubrique, nous publions chaque mois des images de deux curiosités (ou détails) d’architecture du patrimoine bâti de Saint-Martin de Valamas (au moins dans un premier temps).
Les lecteurs de « rue des puces » sont invités à les retrouver dans le village (certains sont plus faciles à reconnaître et d’autres un peu moins), à nous dire où elles se trouvent et aussi à nous faire part de leur connaissance éventuelle sur la curiosité ou détail présenté (date, histoire, explication, … etc).
Nous invitons ces mêmes lecteurs à se mettre eux-mêmes en chasse d’autres curiosités architecturales (y compris dans les communes environnantes) et à nous transmettre leur proposition (clichés, histoire, … etc).
n.b. : Ah ! bien sûr, il n’y a rien à gagner, on n’est pas chez Stéphane Bern, non mais !
Quand les citadins viennent dans nos campagnes boutiérotes, c'est généralement pour profiter du calme et du silence, loin du tumulte « des grandes cités tout excitées « (piqué à Charles Trénet). Pourtant, en se promenant, on s'aperçoit que les champs, les forêts ne sont pas si silencieux que cela, malgré une apparence paisible, et c'est tant mieux parce qu'un monde sans bruit serait un monde mort.
Il faut tout d'abord remarquer que tout comme son aspect visuel, la nature offre un paysage sonore qui change selon les moments. Il varie notamment selon:
Les saisons: les bruits sont très différents suivant que l'on est en hiver ou au printemps, par exemple.
Le moment de la journée: que de contrastes entre le petit matin et le milieu de la journée!
Le temps qu'il fait (météo): s'il fait beau et chaud, les bruits entendus dans la nature ne sont pas les mêmes que s'il pleut, par exemple.
Ces remarques étant faites, quels sont les bruits les plus courants et les plus caractéristiques que l'on peut entendre dans la nature dans notre région? Si l'on écarte ceux d'origine humaine, ils sont de trois ordres:
Les bruits produits par les éléments( vent, pluie, eau...):
Le vent est une élément sonore important (surtout quand il souffle fort) que ce soit directement ou par les effets induits (bruissement des feuilles des arbres, par exemple)
La pluie offre toute une gamme de sons, selon son intensité ou la surface sur laquelle elle s'abat (terre, herbe, feuillage...)
L'eau courante (rivières et ruisseaux): cela va du simple clapotis sur les cailloux en été au tonnerre d'une cascade; les cours d'eau offrent une large palette sonore, jusqu'au souffle grondant d'une rivière lorsqu'elle est en crue.
2. Les végétaux : car oui, les végétaux font du bruit, notamment sous l'action du vent (bruissement du feuillage, branches qui cassent, troncs qui se heurtent, qui plient...) mais aussi fruits en tombant sur le sol (châtaignes!) , bourgeons qui éclatent (genêts). Ce monde végétal n'est pas tout à fait silencieux!
3. Le monde animal :est incontestablement la plus importante source sonore pour le promeneur, même si tous les animaux ne sont pas logés à la même enseigne en ce domaine:
les mammifères, s'ils sont les plus visibles, ils ne sont pas les plus bruyants; on les détecte essentiellement grâce à leurs déplacements: froissement de feuilles ou de branches dans les fourrés. On peut entendre parfois un cri ( le glapissement du renard).
Les reptiles sont encore plus silencieux que les mammifères, hormis un froissement occasionnel dans les herbes...
Les batraciens sont plus bavards; il n'est pas rare d'entendre le coassement des grenouilles dans les lieux humides.
Les insectes sont parfois bruyants dans leur vol ( bourdonnement diffus), mais aussi grâce aux sons que certains émettent d'une partie de leur corps, tels la cigale, le grillon, le criquet (surtout en été).
Il est jusqu'aux poissons qui, s'ils sont bien muets comme des carpes, peuvent manifester leur présence bruyamment par des sauts hors de l'eau en chassant les insectes.
Mais évidemment, les rois incontestés du bruitage animal sont les oiseaux, avec leurs cris et leurs chants d'une grande variété. Citons pêle-mêle, parmi ceux-ci: le gazouillement strident des hirondelles , lors des beaux jours; le cri si particulier du coucou, au printemps; le jacassement incessant des pies, le sifflement du merle, au petit matin; le croassement des colonies de corbeaux; et tous les autres cris et chants des rapaces et des petits passereaux (mésanges, pinsons...), malheureusement de plus en plus rares.; parfois, la nuit, le ululement d'une chouette. Il est jusqu'au pic-vert qui manifeste sa présence par ses coups de bec sur les troncs...
Comme on le voit (ou plutôt comme on l'entend!), la nature n'est pas silencieuse: bien au contraire, pour celui qui sait écouter, elle est pleine de bruits, mais ceux-ci , contrairement aux bruits d'origine humaine, souvent stressants, sont plus généralement apaisants et agréables: ils sont tout simplement le témoin du vivant.