Après la deuxième guerre mondiale, le cinéma américain débarqua en force en Europe (le studios d'Hollywood :MGM, Fox, Warner, Paramount...produisaient à qui mieux mieux) amenant avec lui des vedettes de l'écran, dont un certain nombre sont restées dans les mémoires, magnifiées par l'apparition du cinémascope en 1953. Dans les lignes qui suivent , on voudrait rappeler à la mémoire du public d'aujourd'hui quelques grandes stars féminines américaines de l'époque 1945-1960 (ou à les faire découvrir aux plus jeunes). Nous en avons sélectionné dix, parmi les plus emblématiques: ce choix est subjectif, et chacun peut le compléter à sa guise, mais toutes ont marqué leur époque et l'histoire du cinéma. Elles sont présentées par ordre alphabétique et trois ou quatre de leurs meilleurs films sont indiqués pour ceux qui voudraient les retrouver dans leurs oeuvres.
Bacall Lauren (1924-2014) cette actrice, célèbre pour ses yeux fascinants (elle fut surnommée « the look » , le regard) et sa voix grave, fut une grande comédienne et eut d'ailleurs une longue carrière jusque dans les années 80. Ele fut également l'épouse de Humphrey Bogart et souvent sa partenaire à l'écran. Grande dame du cinéma, elle fut une grande dame tout court. Films:
- Le port de l'angoisse (H. Hawks/ 1945)
- Key Largo (J. Huston /1948)
- Écrit sur du vent (D. Sirk /1956)
Charisse Cyd (1921-2008): probablement la plus grande danseuse que le cinéma ait connu, même si ses talents de comédienne étaient plus limités. Elle avait des jambes de rêve et a eu comme partenaires les plus grands danseurs du cinéma, tels Fred Astaire et Gene Kelly. Films:
-Chantons sous la pluie (S. Donen/G. Kelly/ 1952) :le must absolu de la comédie musicale!
- Tous en scène (V. Minnelli/1953)
- Traquenard (N. Ray/ 1958)
Gardner Ava (1922-1990). Actrice réputée pour sa beauté un peu hiératique, mais elle fut aussi une comédienne plus qu'honorable, tournant avec les plus grands acteurs et surtout les plus grands réalisateurs dans quelques films mémorables, dont :
-Pandora (A Lewin/1951)
- Mogambo (J. Ford: 1953)
- La comtesse aux pieds nus (J.Mankiewicz/1954
Garland Judy(1922-1969) Ayant un physique juvénile atypique à Hollywood, elle sut néanmoins s'imposer comme la chanteuse la plus talentueuse et la plus émouvante de l'époque. Elle était par ailleurs une excellente danseuse et une comédienne de valeur, ce qui était rare. Fut l'épouse du réalisateur Vincente Minelli (qui la fit tourner dans certains de ses films) et la mère de Liza Minelli. Films: - Le magicien d'Oz (V. Fleming: 1939)
- Le chant du Missouri ( V. Minnelli/1944)
- Le pirate (V. Minnelli/1948)
- Une étoile est née (G. Cukor/1954)
Hayworth Rita (1918-1987): une figure légendaire de Hollywood, célèbre pour sa beauté, plus spectaculaire qu'émouvante. Comédienne plutôt moyenne, elle était néanmoins une très bonne danseuse. Fut l'épouse d'Orson Welles, sous la direction de qui elle tourna. Films:
-Gilda (C. Vidor/1946)
-La dame de Shangaï (O. Welles / 1948)
- La blonde ou la rousse (G. Sidney /1957)
Hepburn Audrey (1929-1993). Cette actrice, dont la beauté ne correspondait pas aux standards du cinéma hollywoodien, sut malgré tout s'imposer grâce à ses talents de comédienne, aussi bien dans le drame que dans la comédie, avec son visage mutin et ses yeux expressifs. Égérie du couturier Givenchy, elle fut l'image de l'élégance dans le monde . A la fin de sa vie, elle fut ambassadrice de l'UNICEF (choix judicieux) , mission qu'elle remplit avec discrétion, compétence et efficacité. Aujourd'hui, sa popularité (amplement justifiée) demeure vivace. Films:
- Vacances romaines (W. Wyler /1953)
- Charade (S. Donen / 1963)
- My fair lady (G. Cukor /1964)
Mayo Virginia (1920-2005) Cette belle actrice blonde n'a pas connu une popularité « à la Marilyn », mais elle eut tout de même quelques beaux rôles dans certains films marquants dûs à de grands réalisateurs. Films:
- La fille du désert (R. Walsh/1949)
- L'enfer est à lui (R. Walsh/ 1949)
- La flèche et le flambeau (J. Tourneur/ 1950)
Monroe Marilyn (1926-1962) Evidemment, on ne présente plus Marilyn Monroe: on sait tout de sa vie, de ses frasques, de ses mariages, de sa mort tragique: des centaines (des milliers?) de livres et d'articles ont été écrits sur elle. Elle est bien encore la femme la plus connue du vingtième siècle. Mais ses caprices, sa désinvolture sur les plateaux lui avaient fait une mauvaise réputation parmi les cinéastes. Mais bien dirigée, elle savait être émouvante et a tourné quelques beaux films, dont:
-Niagara (H. Hathaway/ 1953)
-Rivière sans retour (O.Preminger / 1954)
- Le milliardaire (G. Cukor/1960)
Paget Debra (1935- ?) Cette actrice, d'une très grande beauté, n'eut qu'une carrière réduite, avec peu de premiers rôles. Malgré tout, elle reste dans la mémoire des cinéphiles érotomanes (les mauvaises langues disent qu'il s'agit là d'un pléonasme) pour sa fameuse « danse du cobra » dans le film de Fritz Lang « le tombeau hindou » qui permet d'admirer sa plastique sans défaut puisqu'elle y est quasiment nue. Films:
- Le tigre du Bengale/ Le tombeau hindou (F. Lang/1959)
- Les dix commandements (C.B de Mille/1956)
- La dernière chasse (R. Brooks/ 1956)
Tierney Gene (1920-1991).Elle n'est pas la plus connue des actrices de cette époque et pourtant...Un critique de cinéma a dit un jour que si Marilyn était la star du grand public, Gene Tierney était la star des cinéphiles. Rien de plus juste. Cette actrice, d'une beauté sidérante, quasi irréelle, était de plus une excellente comédienne, capable de jouer aussi bien l'innocence que la perversité. Aujourd'hui, son aura et son pouvoir de fascination restent intacts lorsqu'on revoit ses films. Gene Tierney for ever ! (1). Films:
- Laura (O. Preminger /1944)
- Péché mortel (J. Stahl/ 1945)
- Le château du dragon ( J. Mankiewicz/ 1946)
- Les forbans de la nuit (J. Dassin/ 1950)
- LE lecteur l'aura compris: l'auteur de cet article fait partie du fan-club de Gene Tierney!
That's all, folks !
Scénario et réalisation : Gil Greenkeeper
Producteur exécutif: Frank Fieldlover
surtout chez les paysans, usage qui a perduré après cette date, pour enfin céder la place à des chaussures de cuir ou de toile. 
Les chaussures en cuir furent d'ailleurs longtemps réservées à la journée du dimanche ou aux sorties: elles devaient durer et pour cela être régulièrement cirées. On ne changeait pas de chaussures tous les ans, d'où un passage périodique chez le cordonnier pour les réparer, les ressemeler si besoin était. Les chaussures de sport (baskets) apparurent dès le début des années 60 pour les jeunes. Pour les femmes, les chaussures des grandes occasions (fêtes, mariages...) servaient plusieurs années elles aussi, voire plusieurs générations (de mère en fille).
qui était une tenue de toile (bleue donc) résistante, aujourd'hui pratiquement abandonné, semble-t-il. Toujours pour les travailleurs de force, existait le maillot de corps sans manches, connu sous le sobriquet de « marcel », dont l'usage a lui aussi régressé. Un accessoire vestimentaire eut aussi beaucoup de succès à l'époque: c'était la « 
elles n 'offraient pas forcément le même aspect qu'aujourd'hui; jusqu'au milieu des années soixante, elles descendaient au-dessous du genou jusqu'à ce moment-là, la 
maillot de bain deux pièces (merci Brigitte Bardot et Ursula Andress !). Depuis, on a fait mieux encore avec le « monokini » mais ceci est une autre histoire ( il faut savoir qu'auparavant un sage maillot une pièce était seul toléré).
aujourd'hui assez largement tombé en désuétude. Notons que pour l'hiver, existait alors le 
Que se passe t-il au parti socialiste en ce début d'année ? Il semble que la consigne ait été donnée de laisser de côté le sérieux que demande la politique et d'adopter un ton plus léger en espérant ramener les électeurs vers les urnes. Ainsi le secrétaire général Olivier Faure s'est fendu d'une vidéo où il joue au « Macronpoly » en compagnie croit-on deviner, du président en personne . « En 2023 : Et si l'on changeait les règles du jeu »