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ruedespuces - Page 151

  • De l'anonymat des villes de banlieue

    Une différence importante existe entre les rapports humains dans les villages ruraux et les grandes métropoles et leurs banlieues ; ceci n’est peut-être pas vrai pour toutes les banlieues ; pour ma part c’est mon ressenti alors que nous vivons dans une ville de 27 000 habitants à 20 km de Paris, ville pavillonnaire bordée par le grand massif forestier de la vallée de Montmorency ; une ville où peu de problèmes émergent même si de la misère existe comme dans toutes les villes périphériques des métropoles, 

    L’être humain dans sa grande majorité souhaite se regrouper par entités : géographiques, sociales, par groupes d’âge…un phénomène bien visible dans les halls d’immeubles des cités défavorisées des banlieues ouvrières ceci, sans considération des problèmes de trafics de tous ordres.

    Il est possible de se sentir bien dans son quartier, être bien avec les cinq ou six voisins qui nous entourent et éprouver tout de même un manque de communication ; discuter avec ses proches voisins sur son palier, dans le hall de l’immeuble ou sur le trottoir devant sa porte n’a rien de comparable avec les échanges d’une communauté villageoise où, comme on dit, tout le monde se connaît !

    Cela bien sûr, est totalement vrai à Saint-Martin, il n’est qu’à voir les regroupements de saint-martinois par affinités sur la place du village les jours de marché, du petit café, du verre d’eau ou de l’apéritif pris entre amis à la terrasse d’un café ; dans notre ville de banlieue, nous pouvons nous rendre au marché, à de rares exceptions près, peu d’échanges avec les autres chalands ; pratiquement, les acheteurs ne se connaissent pas. La vie sociale ne se passe pas dans les rues ou dans les espaces publics ; heureusement que des associations existent pour tisser du lien social.

    Quel bonheur lorsque nous arrivons à Saint-Martin de pouvoir retrouver des amis pour des échanges informels assis à la terrasse d’un bistro ou tout simplement debout sur la place en faisant ses courses.

    Malheureusement depuis 2020, la pandémie est venue tout bouleverser au point que bien souvent nous n’arrivons pas à nous reconnaître avec le port du masque. 

    Dans un tel contexte la cordialité est toujours présente mais il nous manque la convivialité enfin, un petit séjour printanier à Saint-Martin permet tout de même de se ressourcer.

    Alain Amsellem

  • Trois cours d'eau semblables, trois vallées bien différentes

    Comme chacun sait, Saint Martin de Valamas est situé au confluent de trois rivières: l'Eyrieux, la Saliouse et l'Eysse: trois cours d'eau issus de la montagne et qui ont des caractéristiques communes:

             -Ce sont des torrents à forte pente (moyennes de la source à Saint Martin: Eyrieux 3%, Saliouse 4%, Eysse 3,8%) surtout dans la première moitié de leur parcours.

          • Elles ont des débits comparables.

          • Elles ont leur étiage en été

          • Elles ont leurs plus fortes crues en automne (épisodes cévenols), au même moment.

          • Elles ont chacune un affluent relativement important ( la Rimande pour l'Eyrieux, l'Azette pour la Saliouse, l'Escoutay pour l'Eysse) . Mais au-delà de ces points communs, ces trois cours d'eau ont formé des vallées bien différentes, aux caractéristiques particulières à chacune d'entre elles.

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      L'EYRIEUX,une voie de passage: qui prend sa source au lac de Devesset est orientée nord/sud jusqu'à Saint Martin et ne forme véritablement une vallée qu'en sortant du plateau de Saint- Agrève. Elle traverse des terrains granitiques qui résistent bien à l'érosion. La vallée est très encaissée, étroite, voire austère, sauf en de rares endroits où elle s'élargit (notamment vers Saint Julien d'Intres). La rivière coule surtout sur des rochers, accumulant peu de dépôts ou d'alluvions. La vallée n'est pas agricole , les pentes étant surtout couvertes de forêts, mais a autrefois accueilli quelques industries à Saint Julien d'Intres (passementerie, toujours en activité) et à Amarnas (textile). La vallée est d'ailleurs peu peuplée, n'offrant que de rares espaces propices à l'habitat ( sauf à Saint Julien d'Intres qui a profité  au début du XX° siècle de l'installation du chemin de fer (transport du bois) et d'une carrière de gravier, toujours en service. En fait, la haute vallée de l'Eyrieux est un lieu de passage entre les localités de la basse vallée , et le plateau ardéchois, mais pas une vallée de résidence.

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    LA  SALIOUSE, une vallée agricole : prenant sa source au pied du Mézenc dans le cirque des Boutières, elle est essentiellement orientée ouest/est et traverse dans la première moitié de son parcours des terrains volcaniques. La vallée est assez large , assez peu boisée (sauf dans les ubacs, offrant ainsi tout au long des espaces favorables à l'agriculture et à l'élevage. Les industries ont toujours été restreintes (Pont des lièvres, Limis) et ont désormais quasiment disparu. La population se répartit tout au long du parcours en villages et hameaux : la Rochette, Lioussac, La Valette, Lavialle, La Chamoche, La Chapelle, Limis, Champchiroux, sur la rive gauche, à l'adret : il y a peu d'espaces totalement vides dans la vallée.

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    L'EYSSE, une vallée résidentielle et de loisirs: prenant sa source sur le flanc sud du Mézenc, elle dévale au milieu des terrains volcaniques, arrachant de nombreux cailloux qui se déposent plus bas dans les parties planes. La vallée est souvent étroite, mais s'évasant largement par endroits, à Condas, Arcens ou encore Valamas, sans que l'on puisse réellement parler de plaines agricoles. La vallée eut autrefois des industries à Arcens et Saint Martin et conserve encore une bijouterie à Valamas et une entreprise d'eaux minérales à Arcens. La vallée alterne les secteurs sans habitants  et des portions peuplées , à Condas, Arcens et bien sûr à Saint Martin. Elle est dans l'ensemble riante, ensoleillée, permettant des accès à la rivière elle-même et offrant ainsi des espaces de loisirs ( baignade , promenade ), sans oublier qu'elle mène à des lieux touristiques majeurs de l'Ardèche (Mézenc, Gerbier, Lac de Saint Martial...).



     CONCLUSION: Comme on le voit, ces trois vallées sont bien différentes par leur structure, leurs activités, leur peuplement. Si l'on veut se projeter dans l'avenir, la haute vallée de l'Eyrieux ne semble guère avoir d'atouts: trop resserrée, sans espaces plats importants, elle semble vouée à rester une voie de passage. Par contre la vallée de la Saliouse paraît dotée de possibilités de développement: capacités agricoles, espaces habitables, tout cela devrait contribuer à attirer la population. Enfin, la vallée de l'Eysse peut séduire par son caractère riant et des espaces propices à la villégiature. Mais toutes ces possibilités ou ces handicaps ne sont rien sans les hommes qui y habitent et font vivre ces vallées. Leur destin est entre leurs mains : stagnation ou développement.



                                                               Gilbert Verdier

  • Création d’une nouvelle association : "Géocaching et chemins”

    L’association "Géocaching et chemins" a pour but de promouvoir le géocaching dans les Boutières ainsi que la création de sentiers thématiques (ex : sentier des créateurs à Saint Jean Roure) et d'assurer leurs entretiens.

    Le géocaching dans les Boutières, on ne le présente plus. Il est très bien développé autour de Saint Martin. Nous avons l'intention d'élargir dans un premier temps autour du Cheylard et de ses environs, par l'implantation de plusieurs caches sur ce territoire ainsi que par la création d'un chemin à l'exemple de celui de Saint Martin, qui aura pour objet de faire découvrir la Vieille Ville et son histoire, jalonné de caches.

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    Quand cela sera fait, nous nous étendrons à l'ensemble des Boutières.

    En ce qui concerne les chemins thématiques, dès la rentrée prochaine (septembre) sur la commune de Saint Jean Roure, nous allons terminer un nouveau  sentier "Faunes et Flores" dont le tracé est déjà bien avancé.

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    Un blog est en cours de création (nous pensons qu'il sera opérationnel d'ici 15 jours). Ce blog aura pour but d'informer, d'expliquer et d'assurer le lien entre les adhérents.

    Bien entendu, cette association est ouverte à tout le monde afin de l'enrichir et de la faire vivre.

    Dominique Alinquant