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ruedespuces - Page 151

  • Editorial

    Pass ou pas pass ? Y-a t-il, à Saint-Martin ou ailleurs d'autres sujets de conversation ? Pass, pas pass, vaccin, pas vaccin, test, pas test, covid ou pas covid ?

     

    Cette Covid semble nous faire oublier d'autres dangers, ceux du dérèglement climatique, ceux de l'effondrement de la biodiversité ou des pollutions.

    Quelques milliardaires pensent échapper aux catastrophes à venir en allant vivre sur Mars. A supposer que cela soit possible, comment vivre dans un monde mort, sans ciel bleu, sans herbe verte, sans fleurs, sans oiseaux, sans printemps, sans rivières ? Pour avoir de pareilles idées, il ne faut jamais être venu en Ardèche et jamais être passé dans les Boutières.

    Les nombreux touristes que l'on rencontre, en ce mois d'août sur la Dolce Via ou sur les chemins de randonnée ont tous le sourire, heureux de marcher ou de faire du vélo dans des paysages exceptionnels. Ils ne semblent pas vouloir se transformer en martiens.

    Alors, au lieu de rêver de Mars, pourquoi ne pas essayer de préserver notre planète qui est si belle du côté de chez nous.

     

    Pour vous occuper, en ce mois d'août « ruedespuces » vous propose :

    Une expérience positive, un nouveau livre, le compte-rendu d'une balade à Rochebonne, la suite de notre feuilleton, ainsi qu'un article sur la façon de voyager, un sur le vélo roi en Ardèche, un sur les vestiges du passé, un sur Saint-Martin en mouvement et, comme nous sommes en France nous avons fait une place au coin du râleur.

     

    Bonne lecture,

     

    François Champelovier

     

    Une demande à nos contributeurs : Pour le blog du mois de septembre, il serait souhaitable que vos articles soient envoyés avant le10 septembre.

  • Le vélo, roi des vallées ardéchoises

     

    Premier opérateur privé français de sites touristiques et culturels, Kléber Rossillon n’a pas loupé la célébration du 130ème anniversaire du Train de l’Ardèche, le « Mastrou », comme l’on disait, ce 12 juillet.le velo.JPG



    Plus de 600 personnes pour ce voyage événementiel exceptionnel en train entre Tournon-Saint-Jean et Lamastre, tracté par un couplage de deux locomotives historiques Mallet, pavoisées, après un départ en fanfare. Il fêtait ce chemin de fer touristique pionnier de 28 kilomètres le long des gorges du Doux, inauguré en version régulière le 12 juillet 1891. En dépit de la situation sanitaire compliquée, les trains touristiques ont le vent en poupe alors que le « Mastrou » figure parmi les premiers du genre. Après l’arrêt de son exploitation en 2008, le Département de l’Ardèche en a confié  l’exploitation à Kléber Rossillon, jusqu’en 2035. Sa société exploite une douzaine de sites touristiques en France, dont la grotte Chauvet 2, la Tour de Crest et le château de Murol, dans la Région. Kleber Rossillon prépare pour l’année prochaine, l’ouverture de la grotte Casquer à Marseille, pour laquelle elle investit 15 millions d’euros. La société est aussi sur d’autres projets avec le Théâtre antique d’Orange et peaufine un dossier sur la création d’un village historique dans la région du Pont du Gard. 



    Retour à une fréquentation habituelle

    « Pour le Train de l’Ardèche, nous allons réaliser cette année une bonne saison et sans doute retrouver, notre fréquentation habituelle autour de 100 000 clients. Malheureusement sans beaucoup de clientèle étrangère une fois de plus, mais compensée par la clientèle domestique. La reprise des croisières sur le Rhône nous est très favorable », analyse Kléber Rossillon. Parmi les moteurs du trafic actuel en cette période, l’afflux des randonneurs à vélo : « cet été, le nombre de visiteurs à vélo que nous avons embarqué est multiplié par quatre par rapport aux années précédentes », constate Kleber Rossillon. Une situation qui confirme l’essor de ce type d’activité et qui doit satisfaire les promoteurs de la Via Rhona et de la Dolce Via, son affluente ardéchoise.  Le Train de l’Ardèche fonctionne jusqu’au mois de décembre avec de multiples propositions, des excursions à la journée ou à la demi journée… 

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    Aimé DELORME         PHOTOS en gare de Colombier-le-Vieux 

     

  • Le coin du râleur

    La « Dolce Via » est-elle vraiment une voie douce ?

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    Depuis quelques années, la « Dolce Via » se trouve goudronnée (à l'instar des routes départementales) sur une grande partie de son parcours. Ce revêtement est certes bien utile pour éviter la formation de trous et flaques d'eau, l'accumulation de la caillasse ou le creusement d'ornières, autrefois récurrentes. Mais il y a un revers à la médaille, d'abord pour la marche, nettement plus usante sur bitume que sur terre battue, mais là n'est pas l'essentiel.

    Le problème majeur vient que la vitesse de déplacement des vélos s'est fortement accrue : Il n'est pas rare désormais de voir débouler des cyclistes à 30km/heure, voir plus, notamment à la descente. C'est là la vitesse atteinte par les deux roues sur une route départementale, et tant pis pour les piétons qui eux se déplacent à la vitesse faramineuse de 5km/h. Il s'ensuit que ces derniers sont obligés à beaucoup de vigilance car beaucoup de cyclistes ne disposent d'aucun signal sonoreavertisseur.jpg, sans compter que certains d'entre eux semblent considérer la « Dolce Via » comme une piste d'entraînement pour leurs compétitions futures (1). Ajoutons qu'avec la généralisation des vélos électriques, la vitesse moyenne s'est encore accrue (sans effort) et la « Dolce Via » apparaît désormais comme une voie ouverte aux engins motorisés (car c'est bien de cela qu'il s'agit) (2).

    Bref, on a la nette impression que la « Dolce Via » n'est plus tant que cela réservée aux modes de déplacements alternatifs (lenteur, sérénité, silence, observation de l'environnement...) que sacrifiée aux intérêts de la vitesse. Mais où est passée sa vocation première ?

     

    1. Si certains sont tellement pressés, ils peuvent toujours aller sur les routes départementales, elles sont faites pour cela.

    2. Pour l'instant la puissance des moteurs électriques est faible, mais il est parfaitement concevable que certains constructeurs (ou simples bricoleurs) augmentent cette puissance, permettant des vitesses beaucoup plus élevées. (40, 50, 60 km/h?)

    Compromis : (François)

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    Les « Attilas » de la forêt

     

     

    Dans le numéro de juin de « ruedespuces » Christiane Behmke faisait part de son indignation devant l'état déplorable dans lequel les bûcherons laissaient les forêts après la coupe des arbres : Troncs, souches, branches laissés à l'abandon sur le terrain.

    Or, depuis juillet, une entreprise d'abattage et de débardage a à nouveau sévi au dessus du lotissement des Horts, à Saint Martin. Et là, même cause, même effets : Les champs de bataille de Verdun ne devaient pas être plus dévastés, sans compter que ces individus prétendument « forestiers » (on ne voit pas très bien où est le respect de la forêt et de la nature dans leur activité) se permettent dans des propriétés et des terrains sans autorisation, uniquement de pénétrer parce-que ça leur facilite la tâche, mais passons, il y a pire. aout 2021 (7).jpgFigurez-vous qu'un sentier part de l'angle du cimetière et des parkings, monte à droite le long du lotissement, traverse la forêt (enfin ce qu'il en reste!) pour rejoindre le chemin des Sagnes, peu avant le rocher Tenaille (Tout ça pour ceux qui connaissent) . Le sentier est désormais impraticable, obstrué par des arbres abattus (parfois sans raison, tels que des châtaigniers) et laissés en travers du chemin, des branches, voir des pierres servant auparavant de murets. Ce spectacle désolant, c'est la conséquence de la recherche frénétique du profit, au mépris de tout respect envers les hommes, mais aussi envers la nature.

    Alors, amis de la nature, simples promeneurs, si vous voyez des paysages de nos campagnes dans un tel état de délabrement et d'abandon, sachez que ce n'est pas simplement la désertification de nos campagnes et de la déprise agricole, mais aussi à des entreprises de ce type qui se moquent des conséquences de leur activité. (1) (2)

     

    1. L'entreprise responsable est la société Bader, sise au Chambon sur Lignon en Haute-Loire.

    2. Comme souvenir de leur passage ils ont quand même laissé quelques canettes de bière (vides évidemment) ça fait toujours bien dans le paysage.

     

    Gilbert Verdier