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ruedespuces - Page 148

  • Tout pour les toutous !

                             

                          ANNABELLE, TOILETTEUSE POUR  CHIENS: INTERVIEW

     

    Annabelle est toiletteuse pour animaux domestiques (chats, mais surtout chiens). Elle est installée à  Saint Martin de Valamas, au 100, rue de la poste, à l'enseigne « Chez Abelle ». Afin de mieux connaître son activité, nous lui avons posé quelques questions auxquelles elle a bien voulu répondre.

    Question: Annabelle, pourquoi as-tu choisi de t'installer à Saint Martin

    Annabelle: Je connaissais la région, j'avais envie de retourner à la campagne et je savais par mes contacts que la demande d'un salon de toilettage pour animaux existait sur le secteur. Lorsque l'occasion s'est présentée d'avoir un local adéquat (propre et spacieux) dont mon oncle est propriétaire, je me suis lancée. Et cela fait maintenant trois ans que je suis à Saint Martin.

    Q: En quoi consiste plus précisément ton travail?

    A: Mon travail consiste en l'entretien de l'hygiène corporelle des animaux: nettoyage des oreilles, entretien des griffes, le bain , le brossage et les coupes (pelage). C'est un moment de détente pour eux, durant lequel ils sont chouchoutés. Mon objectif est de les rendre plus beaux, et d'éviter aussi une visite chez le vétérinaire en veillant à ce que l'animal ne porte pas de tiques ou d'épillets. J'essaie de faire en sorte que la toilette se passe au mieux, sans traumatisme ni brusquerie.

    Q: qu'est ce qui te plaît dans ce métier ?

    A: Ce que j'aime, c'est travailler avec les animaux. En effet, si ce sont leurs maîtres qui me paient, les animaux eux-mêmes m'apportent beaucoup, comme la reconnaissance et l'affection.

    Q: Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier?

     A: Je dirais qu'il faut de la rigueur, avoir de la patience, parce que les chiens n'ont pas forcément celle-ci pour rester sur une table à se faire « poupouner », surtout si la toilette est longue. Je dirais aussi qu'il faut de la passion, car il est nécessaire d'aimer les animaux, sans sensiblerie excessive, car ils peuvent profiter de notre faiblesse, surtout quand ce sont des soins difficiles, comme traiter un kyste ou l'hygiène des oreilles;

    Q: Comment parvient-on à cet emploi?

    A: J'ai effectué 5 ans d'études dont 2 ans d'apprentissage de toilettage et 3 ans de bac pro élevage canin et félin. Le certificat de toilettage est le seul diplôme reconnu par l'Etat et s'effectue en 2 ans d'apprentissage  .Mais il n'existe pas de réglementation stricte pour être toiletteuse pour animaux. Le diplôme n'est pas nécessaire et chacun(e) peut s'intituler toiletteur/se après avoir effectué quelques semaines de formation dans un institut privé.

    Q: Quelles sont les difficultés du métier?

    A: Il faut une bonne endurance pour tenir les engagements donnés au client (heure de rendez-vous, temps de travail, respect du planning...). Il est difficile aussi de connaître toutes les « coupes » propres à chaque race de chien (un épagneul ne se traite pas comme un bichon !) et de canaliser l'énergie de l'animal lorsqu'il perd patience. Enfin, on n'arrive pas toujours à faire comprendre aux propriétaires la nécessité de l'entretien quotidien de l'animal.

      

    Propos recueillis par Gilbert

  • Une équipe de télévision dans la rue des Puces !

    Une équipe de télévision dans la rue des Puces !

    Notre curiosité est bien évidemment éveillée. Renseignement pris, il s'agit d'un reportage pour l'émission « Echapées Belles » de France 5.

    Pour en savoir plus, nous avons rencontré Pierre Hirt qui a participé au tournage.

    Voici ce que Pierre a bien voulu nous raconter :

    Camille De Brévedent, réalisatrice indépendante est en ce moment en Ardèche pour réaliser un reportage pour « Echappées belles ». Pour un des épisodes elle a pris Saint-Martin-de-Valamas comme point de départ afin de parler d'une part de la Vallée du Bijou et, d'autre part du géocaching. Elle a donc pris contact avec Pierre Hirt qui, depuis des années s'occupe du géocaching sur notre territoire. (Nous avions consacré un article sur le géocaching dans le numéro de février 2019 de « ruedespuces »). Ce qui nous a particulièrement intéressé, c'est de voir comment Pierre a été impressionné par le professionnalisme de la réalisatrice : Rien n'a été laissé au hasard. Le scenario écrit à l'avance a été respecté à la lettre. Il s'agissait de partir de la fabrication d'un bijou, de le placer dans des caches de géocaching puis de le faire rechercher par les enfants d'une famille. C'est en suivant ce fil rouge : fabrication du bijou (chez Font'Art Création, fabrique de bijoux à Saint-Martin-de-Valamas), echappees belles 2.jpgdépose du bijou dans les caches (vers le château Lavis, et à Rochebonne), recherche des caches que la réalisation de ce scenario a été accomplie. Les gestes de la fabrication ont été dictés et filmés avec précision, les recherches des caches par les enfants ont été scénarisées. Pierre a été interviewé en descendant la rue des puces et a dû recommencer plusieurs fois, obligé à chaque prise de remonter au point de départ. La réalisatrice, détentrice d'un permis de drone, s'est servie de son engin volant pour filmer Rochebonne et le village de Saint-Martin.

    echappee belle.jpg

    La réalisatrice et le preneur de son à Rochebonne en train de surveiller le drone

     

     Belle publicité pour notre village, (Berceau de l'industrie de la bijouterie dans la vallée du bijou) ainsi que pour le géocaching dont plus de 90 caches sont situées sur les chemins de la commune de Saint-Martin-de-Valamas.

    bijou.png

    Bijou avec traceur *

    L'émission passera sur France 5 en avril 2022. Le reportage sur St. Martin durera entre 2 et 3 minutes !

    *Permet de suivre l'objet de cache en cache

    www.geocaching.com

    geocachingetchemins.hautetfort.com

     

    François Champelovier, avec les remerciements à Pierre Hirt

  • L'individualisme Roi

    Que nous soyons pour le Vaccin, circonspects, ou carrément opposés, pourquoi ne pouvons-nous pas faire société autour d'une écrasante majorité. Qu'elle représente 20 % ou 16 % ou moins, cette minorité agissante semble vouloir à nouveau bloquer la France. Dans quel but ? Elle crie au déni de justice et de démocratie, mais de quelle justice et de quelle démocratie parle-t-on , et surtout de quel déni quand on représente une petite minorité. Le respect des minorités ne veut pas dire qu'ils vont avoir raison contre une écrasante majorité. Mais il n'y a plus d'esprit collectif dans la nation, chacun est là pour sa pomme. Les manifestants qu'ils soient de gauche, d'extrême gauche, frontistes ou simplement contestataire, sont là au nom d'une certitude ancrée au fond d'eux-mêmes, la certitude qu'ils ont raison, qu'ils détiennent la vérité. Vérité souvent acquise sur les réseaux sociaux à force de fake news et de complotisme.  Ils tirent de manifestations rachitiques qu'ils ont forcément raison puisque 3000, 5000, 10000, se sont déplacés pour "râler". Mais qu'en est-il de la nation, de cette majorité silencieuse qui a du mal à suivre toute cette violence ?

    Tous nos hommes politiques, de tous les bords, ont favorisé l’individualisme. Le néo libéralisme, c'est la victoire de l'individu sur le groupe, nous vivons dans un monde égocentré où l'on ramène tout à soi, à sa petite mesure, à ce que l'on connaît, l'Individu roi ! Aucune notion de groupe, de Nation. Mais seulement la défense d'intérêts particuliers, sans aucune vision d’ensemble. Et on nous parle de sauver la planète … c'est ridicule. Cette lame de fond (- de 20% de la population, n'exagérons pas) a débuté en 2013 avec les bonnets rouges en Bretagne contre les portiques censés taxés les véhicules émetteurs de carbone. Mouvement 100 % breton et anti-écolo pour la défense de la Bretagne, ou d'une certaine vision de la Bretagne. Alors que les deux chambres avaient voté ce texte à l’UNANIMITE, la loi a été retirée dans la protection de l'intérêt de certains, mais pas de la planète, ni de la démocratie, ce mouvement était clairement antidémocratique. Il en va de même des gilets jaunes, mouvement parti d'un ras le bol du diesel cher, à cause d’une surtaxe liée à l'émission de carbone. Qui s'est étendu dans un agrégat de toutes les contestations marginales, voire issues d'une forme de génération spontanée de toutes les frustrations liées à la société moderne. En gros je gagne moins que mon voisin , ce n’est pas normal. Tout cela pour finir avec des relents nauséabonds de racisme et d'antisémitisme d'un autre temps…. Il faut bien des boucs émissaires. Certains hommes politiques de l'opposition ont un temps espéré que ce mouvement prendrait une certaine consistance et qu'ils pourraient le structurer. Mais non, pas un manifestant ne se soucie de la vérité de son voisin, chacun a des raisons différentes d'être là, et tous se donnent l'illusion de pouvoir faire la révolution en criant très fort à côté de quelqu'un qui est peut-être aux antipodes de ses propres revendications.

    Fut un temps où les hommes politiques de la majorité auraient appelé à une manifestation massive de ras le bol, mais ça c'était avant, avant que l'individualisme tue tout sursaut civique. Tout le monde pense que le grand stratège Macron a fait exploser la gauche puis la droite, il a tout au plus surfé la vague et marginalement accéléré le processus de désagrégation des partis politiques, il est l'exemple parfait de l'individualisme roi, comme Trump et Poutine dans des styles différents. Écoutez la droite dite de gouvernement, elle cherche son candidat providentiel, donc l'individu qui peut les faire gagner, pas de programme construit mais déjà 6 ou 7 candidats déclarés pour les élections présidentielles qu'ils ne peuvent que perdre. Entre nous il y a sur ce sujet match nul avec la gauche qui est exactement dans le même processus.   

    Attention ce propos ne nie pas que notre société est malade et que les choses vont mal. Ce propos essaye de montrer que nous sommes rentrés dans une ère d'individualisme forcené, ce qui revient à prôner la loi du plus fort. Clairement l'individualisme favorise les forts et donc les riches, ceux qui avancent et progressent sans faire de bruit, pas ceux qui manifestent et se battent pour des libertés  individuelles réelles ou imaginaires qui vont à l'encontre du bien collectif, les défavorisés, et qui donc font le lit des plus forts ! Sur des mouvements transverses comme Black Lives Mater, on arrive à prouver que le collectif peut encore mettre à genoux les plus forts, mais ce qui est gênant c'est qu'on est sur des thèmes clivants, nécessaires, certes, mais clivants, pas des thèmes qui font société, sur le bien général et la protection de ce qui peut être encore protégé sur notre planète. 

    Notre société sera ce que nous en ferons 

    Régis L. Duchamp