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ruedespuces - Page 128

  • Saint Martin « for ever »

     Il est toujours difficile de trouver un sujet. 

    Comment font les écrivains devant leur page blanche ? On écrit pour dire quelque chose, pour  transmettre une information, une idée, une émotion, raconter une histoire, relater un évènement,  décrire un environnement, une situation grave ou comique… 

    Encore faut-il être lu ! 

    Encore faut-il intéresser ceux et celles qui prendront quelques minutes de leur temps pour lire  notre prose, ou nos poèmes. 

    Interrogé sur ce point, l’animateur de ce blog m’a suggéré de parler de mes vacances à Saint  Martin !!!!  ecole autrefois.jpg

    Attends un peu ! Comme à l’école ? Comme lorsque le maitre ou la maitresse, après la rentrée  des classes proposaient systématiquement de raconter une journée de vacances! …. Je suis  sûre que cela parle à beaucoup d’entre vous ( de mon âge en tout cas ! ). 

    Seulement, le sujet « Saint Martin « est éminemment délicat ! Car quelle position adopter ? ( Surtout pour une « étrangère » ) !!! 

    Bien sûr, d’aucuns connaissent maintenant mon attachement à ce village, affectif, émotionnel. Je  m’y plais, je m’y nourris. J’aime la nature et les gens. J’aime le sens de la convivialité et de  l’entraide. On sent en chacun des racines solides, de l’encrage à la terre. Cette vie dans une  nature généreuse façonne les êtres et fait de cette « générosité » une marque de fabrique, une  caractéristique des plus attrayante et attachante. Et les regards bienveillants, les sourires, les  « bonjours » quant on se croise dans les ruelles… 

    Et puis l’été, il n’est pas rare de trouver devant sa porte un plat de haricots, quelques poignées de  petites rates, ou un panier de cèpes et de girolles. 

    Oui oui ! Mais …. 

    Ah bon ! Parce qu’il y a un mais ? 

    Mais bien sûr ! Comme en tout être humain, il y a une face cachée, disons… des petites  contradictions qui agacent. 

    Par exemple ? 

    Allez ! je me lance ! Et c’est là où je crois que je vais me faire des ennemis, alimenter la rubrique  « commentaires ». 

    Il règne un petit parfum de contestation, de rébellion, de manque de rigueur, de joyeux désordre,  où l’on rêve de liberté sans contraintes.  

    Il n’est pas rare d’entendre de ci de là (aux terrasses de café par exemple), des plaintes sur les  incivilités commises par certains, en matière d’occupation de l’espace publique, de propreté ou  de gestion de déchets. Mais si l’on fait remarquer qu’il existe des règles et qu’il existe des  moyens de les faire respecter, alors là ! Zeus ou Jupiter n’ont qu’à bien se tenir, la foudre s’abat  sur votre tête, la victime s’allie au bourreau et l’on vous répond qu’il n‘en n’est pas question,  qu’ici ça ne se fait pas, que les gens devraient s’y soumettre d’eux-mêmes.  La régulation bienveillante, selon certains, serait un phénomène naturel et spontané. Chacun  devrait comprendre, de lui-même, que le « bien vivre ensemble » comporte comme la médaille,  deux faces : des droits mais aussi des obligations, à parts égales bien entendu !!!  Pauvre Rousseau ! Condamné à errer dans les ruelles de ce village en quête d’adhésion sociale à  cette sagesse. 

    Mais ça, c’est la théorie. Toute droite sortie du siècle des lumières. Car en pratique…  Tant que la théorie n’a pas été soumise à l’épreuve des faits concrets, elle n’est pas validée. La  démarche scientifique connait bien ce processus. Et là ! ça ne colle pas !!! 

    Mais bon ! Pas de panique ! Comme toujours, « la mesure » est la meilleurs conseillère. Le bon  positionnement se situe au milieu. 

    Nul doute que ce bourg, d’un peu plus de mille âmes, qui cohabitent « presque harmonieusement de générations en générations, saura continuer à vivre en osmose avec la  nature qui l’entoure, dans le respect du vivant afin de conserver ce label que je lui ai attribué :  « mon petit coin de paradis » ! 

    Evelyne Chomarat

  • Vacances à Saint-Martin

    Voici le bilan de Mathias (Fils de Christiane Behnke, fidèle lectrice et contributrice de « ruedespuces ») après deux semaines passées à Saint-Martin (rue des puces) avec sa fille Diane :1346.jpg

     

    Diane et moi avons adoré :

    - La maison en général, bien agréable à vivre

    - la nature autour, ces collines dont les coups d'oeils ressemblent à ceux des Alpes, ces falaises, ces forêts raides et ces rivières vives et propres partout.

    - avoir le sentiment de pouvoir passer six mois à explorer de belles choses sans passer deux fois au même endroit, mais ne jamais se lasser de revenir jour après jour aux mêmes endroits quand-même.

    -la déchetterie du Cheylard (Diane a adoré ! )

    -le chat du voisin qui vient vérifier chaque soir à l'heure du dîner si on mange de la viande.

     

    On a moins aimé :

    - les 19km à pied et 1742m de dénivelés chaque fois que vient l'idée folle de vouloir sortir une poubelle !!

    - internet dont la qualité ne permet pas de se poser sérieusement en télétravail ici jusqu'à la retraite.

    - la mode locale des mobylettes qui font plein de bruit mais vont super lentement quand-même, de jeunes qui font des tours de village en croyant avoir l'air impressionnant dans leurs tenues publicitaire de club de vélo du troisième âge

     

    J'aimerais bien revenir en vacances ici.

  • Tout pour les toutous !

                             

                          ANNABELLE, TOILETTEUSE POUR  CHIENS: INTERVIEW

     

    Annabelle est toiletteuse pour animaux domestiques (chats, mais surtout chiens). Elle est installée à  Saint Martin de Valamas, au 100, rue de la poste, à l'enseigne « Chez Abelle ». Afin de mieux connaître son activité, nous lui avons posé quelques questions auxquelles elle a bien voulu répondre.

    Question: Annabelle, pourquoi as-tu choisi de t'installer à Saint Martin

    Annabelle: Je connaissais la région, j'avais envie de retourner à la campagne et je savais par mes contacts que la demande d'un salon de toilettage pour animaux existait sur le secteur. Lorsque l'occasion s'est présentée d'avoir un local adéquat (propre et spacieux) dont mon oncle est propriétaire, je me suis lancée. Et cela fait maintenant trois ans que je suis à Saint Martin.

    Q: En quoi consiste plus précisément ton travail?

    A: Mon travail consiste en l'entretien de l'hygiène corporelle des animaux: nettoyage des oreilles, entretien des griffes, le bain , le brossage et les coupes (pelage). C'est un moment de détente pour eux, durant lequel ils sont chouchoutés. Mon objectif est de les rendre plus beaux, et d'éviter aussi une visite chez le vétérinaire en veillant à ce que l'animal ne porte pas de tiques ou d'épillets. J'essaie de faire en sorte que la toilette se passe au mieux, sans traumatisme ni brusquerie.

    Q: qu'est ce qui te plaît dans ce métier ?

    A: Ce que j'aime, c'est travailler avec les animaux. En effet, si ce sont leurs maîtres qui me paient, les animaux eux-mêmes m'apportent beaucoup, comme la reconnaissance et l'affection.

    Q: Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier?

     A: Je dirais qu'il faut de la rigueur, avoir de la patience, parce que les chiens n'ont pas forcément celle-ci pour rester sur une table à se faire « poupouner », surtout si la toilette est longue. Je dirais aussi qu'il faut de la passion, car il est nécessaire d'aimer les animaux, sans sensiblerie excessive, car ils peuvent profiter de notre faiblesse, surtout quand ce sont des soins difficiles, comme traiter un kyste ou l'hygiène des oreilles;

    Q: Comment parvient-on à cet emploi?

    A: J'ai effectué 5 ans d'études dont 2 ans d'apprentissage de toilettage et 3 ans de bac pro élevage canin et félin. Le certificat de toilettage est le seul diplôme reconnu par l'Etat et s'effectue en 2 ans d'apprentissage  .Mais il n'existe pas de réglementation stricte pour être toiletteuse pour animaux. Le diplôme n'est pas nécessaire et chacun(e) peut s'intituler toiletteur/se après avoir effectué quelques semaines de formation dans un institut privé.

    Q: Quelles sont les difficultés du métier?

    A: Il faut une bonne endurance pour tenir les engagements donnés au client (heure de rendez-vous, temps de travail, respect du planning...). Il est difficile aussi de connaître toutes les « coupes » propres à chaque race de chien (un épagneul ne se traite pas comme un bichon !) et de canaliser l'énergie de l'animal lorsqu'il perd patience. Enfin, on n'arrive pas toujours à faire comprendre aux propriétaires la nécessité de l'entretien quotidien de l'animal.

      

    Propos recueillis par Gilbert