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ruedespuces - Page 19

  • PV et Papillons...

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    Il semblerait que le printemps soit revenu avant l'heure dans la Rue du Garail, en effet des "papillons" ont été aperçus en nombre !

     

    Oui, j'en conviens, selon la réglementation en vigueur, ces papillons ( notamment ceux du 19 janvier et du 9 février ) étaient justifiés, cependant je me pose une question d'égalité entre :

    > la Rue de la Poste ( qui n'a plus de Poste ni d'école, devrait on la renommer ? ) et où subsiste la pharmacie qui a son parking "20 minutes", la crèche qui a ses places bleues, le Crédit Agricole et Charismat'Ink qui ont des places bleues également. 

    > La Rue du Garail qui a toujours ses commerces ( primeur, épicerie, bureau de tabac, pizzeria, boulangerie, salon de coiffure...) et bientôt un nouveau local d'occupé ( ce n'est pas une Fake-News ) et qui se retrouve avec une "Zone partagée"  et interdiction de stationner en son "centre"....

     

    Ces deux rues sont très similaires par leur largeur et par leur fréquentation.

    Rue de La poste, des places, dites "Bleues", sont proposées afin que les usagers du centre de loisirs, de la médiathèque et du Crédit Agricole puissent stationner temporairement sans se faire amender et ce tout créant un "ralentisseur" qui est le bienvenu...

     

    Partant de cette constatation, pourquoi ne pas appliquer, logiquement, la même règle à la Rue du Garail et ses commerces ?

     

    Pourquoi ne pas remplacer cette fameuse "zone partagée" dont personne ne semble comprendre le fonctionnement et dont personne ne respecte les règles : vitesse excessive, stationnement sauvage, passages piétons bafoués, lecture contreproductive des nombreux panneaux successifs ( d'ailleurs dans le sens de la descente il n'y a pas de "fin de zone 30" et un "Rappel 50" dont on ne sait pas le début de zone ( tant qu'à être jusqueboutiste )) ...

    Par une zone bleue de 20 minutes qui laisseraient amplement le temps aux clients de passer dans les commerces, tout en étant en règle et en créant, comme plus bas dans la rue, une chicane "cassant un peu la vitesse" similairement à la Rue de la Poste... ( faudrait il encore que les gens prennent le temps de mettre leur disque bleu ) !

    De "vrais" passages pour piétons seraient également les bienvenus car il semblerait que les damiers ( qui ne servent pas à jouer aux dames ni aux échecs ) soient incompris malgré le fait qu'ils soient eux aussi des passages pour piétons !

     

    Reste évidement l'éternel questionnement sur les poids lourds et leur croisement... qui est également d'actualité Rue de la Poste...

    Cependant les papillons ont été distribués, entres autres, deux dimanches ( les 19 janvier et 9 février ), jours où normalement les camions ne circulent pas, il aurait peut être été plus judicieux, et plus rentable ( car oui un PV est rentable ), que les contrôles aient été faits un jeudi, jour de marché, où là il y a clairement de l'abus de stationnement, dans les rues, sur le carrefour et sur la place, et où oui un mauvais stationnement est clairement gênant ...

     

    Ceci est évidement une réflexion qui n'engage que moi.

     

    Marie-Noëlle

     

     

     

  • Fait divers "mortel" à Saint-Martin

    Le Journal de Tournon du 22 novembre 1902

    St-Martin-de-Valamas - Mort au café.

    Mercredi matin, en ouvrant son café, le sieur R..., trouvait appuyé sur une table, semblant dormir, un consommateur dont il avait oublié la présence, dans son établissement, la veille, au moment de la fermeture. Il lui frappa sur l’épaule pour le réveiller. Mais le singulier consommateur ne donnait plus signe de vie. R... fit prévenir aussitôt les autorités. Le cadavre fut reconnu pour être celui d’un cultivateur originaire d’une commune voisine.

    Et rien à voir avec un "café mortel", à l'arsenic par exemple. J'ai cherché sur le web et j'ai trouvé :


    - Créé par le sociologue et ethnologue suisse Bernard Crettaz, le concept du « Café mortel » prend de l’ampleur en France et invite les citoyens à « sortir la mort du silence ».
    - Mort Dans le Café Cométragédie en Quinze Tableaux – 1 janvier 2008 de Henri Froment-Meurice
    Presse
    - Un homme retrouvé mort dans un café de la Ville Basse de Charleroi (mais il était rentré par un soupirail)
    - Un homme retrouvé mort dans un ancien restaurant pakistanais à Quiévrechain (Hauts-de-France)
    - Nice. Corps d'un homme retrouvé dans la cave d'un café : le gérant avoue le meurtre

    JC

  • Un peu d'histoire

    Transcription d'un texte issu d'un cahier écrit par Marie Norcen (dont nous avons sur ce blog publié quelques poèmes) expliquant les relations entre Chanéac et Saint-Martin au XIVe siècle.

    D'après la notice publiée par M. de Lafayolle sur le prieuré de St-Martin-de-Valamas, il en résulte qu'à cette époque St-Martin relevait du seigneur de Lavoulte et de Chanéac . Les seigneurs fortifiant leurs chateaux, pour se préserver du brigandage des routiers et des Anglais on site que le seigneur de Lavoulte et de Chanéac aurait remporté des avantages sur la bande d'un certain capitaine anglais Robert Knolles, qui inquiétait le Vivarais.

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    D 'après des actes datés de 1320 le jour de la lune avant la fête de St Luce il y eut une transaction entre le seigneur de Chanéac et le prieur de Saint-Martin-de-Valamas touchant l'exercice de la justice et la garde du fort. Qui était le prieuré.

    M.Guillaume de Poitier étant seigneur de Fay et de Chanéac d'une part et le très pieux Messire Don Bertrand de Rivière prieur de St.Martin. Après contestations et discussions en présence de leurs censés commis ils ont délimité les territoires de St-Martin et de Chanéac. Convenu que seul le seigneur de Chanéac avait le droit d'infliger des peines ou amandes. Convenu que les hommes et manants de la ville de St.Martin et au dessus des confins de son territoire doivent et sont tenus de venir faire le guet aux portes du château de Chanéac.

    En 1385 nouvelle transaction cette fois c'est entre noble et puissant seigneur Louis d'Anduze, seigneur de Lavoulte et Chanéac et religieuse personne Dom Pons de Villeséche moine et prieur de St-Martin. Le seigneur disait que le prieuré se fortifiait et ceci au préjudice du seigneur de Chanéac et de sa forteresse, car le prieur y employait des hommes de St-Martin pour le garder et faire le guet, lesquels hommes manquaient au seigneur de Chanéac. Finalement ils se mirent d'accord et décidèrent que le seigneur de Chanéac pourrait user du prieuré comme prison, il s'y réservait le droit pour lui et ses gens d'être traités au frais du prieur et à se tenir dans la cuisine du coté droit de la cheminée et aussi le seigneur au cas où il viendrait de Chanéac de choisir la chambre qui lui plairait.

    Comme quoi, à l'époque on arrivait à faire des compromis !

    François 

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