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ruedespuces - Page 18

  • La pétanque

    Une fake news se serait elle glissée dans le dernier bulletin municipal de Saint-Martin-de-Valamas ? Dans l'article consacré à la nouvelle association «  La société de pétanque la boule joyeuse » Il est écrit : « Comme disait le grand Georges Brassens 'Une partie de pétanque, ça fait plaisir'. »

    Brassens !!!? Une partie de pétanque !!!? Je croyais connaître tout mon Brassens par cœur, jepétanque.jpg ne l'avais jamais soupçonné d'être l'interprète de cette chanson. Je chantais "Une partie de pétanque, ça fait plaisir" bien avant d'avoir découvert l'existence de l'auteur du gorille. Mais, vérification faite, en effet, Georges Brassens a bien interprété cette chanson en 1980. Pourtant, nous les anciens nous nous souvenons surtout de l'avoir entendue dans nos transistors bien avant. Elle a été enregistrée en 1937 par Darcelys. Son auteur, André Montagard (1887-1963)  est également à l'origine de « Maréchal nous voilà » chanson qui a eu un certain succès sous le régime de Vichy.

    François

  • Fake-News

    Restons dans le registre des "vraies Fakes-News", certaines se sont d'ailleurs glissées dans le Bulletin Municipal 2024 édition 2025 de Saint-Martin-de-Valamas, maîtriser l'art de la Fake-News est décidément un sport local !

     

    > On peut donc lire dans la liste des mariages ( il y en a eu deux en 2024 ) que Pauline et Yann se seraient mariés le 15 juillet ( qui entre nous est un lundi ).... Fake-News !!!

    Il se sont bien dit OUI, mais le samedi 5 octobre 2024 !

     

    > On lit également dans l'article sur l'atelier du bijou que le gemmologue Jérémy Vassallucci partage l'espace de la pépinière avec Noémie Gotti et Pauline Billard.... Fake-News !!!

    Noémie Gotti a quitté l'atelier du bijou en 2024 et c'est donc Marlène Chambert qui est la voisine de Jérémy dans l'atelier !

     

    > Enfin, il est noté que le correspondant de l'Hebdo aillant la lourde tâche de remplacer Jean-Claude Ribeyre est Mr Sadaune.... Fake-News !!!

     

    C'est Émilie Astier, résidant à Saint-Martin-de-Valamas, qui est désormais en charge de retranscrire l'actualité locale pour ce journal hebdomadaire très prisé des lecteurs Boutièrois.

    Vous pouvez la contacter au : 06 14 17 57 22 ou par mail : astier.emilie@gmail.com ( et ce n'est pas une Fake-News ) !

     

    M-N

     

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    Trump et son allié Elon Musk nous font entrer dans une nouvelle ère. À ce tournant de notre histoire, la municipalité de Saint-Martin-de-Valamas a décidé de prendre les devants et de s'adapter rapidement à ce monde nouveau.

    Après avoir passé quelques jours en conclave, les membres de la commission chargée de chercher des idées, n'ayant rien trouvé, ont fait appel à l'intelligence artificielle. Chat gpt a d'abord jugé que les caméras prévues dans le village étaient déjà un bon début pour se conformer aux exigences de modernité, la surveillance généralisée nous promettant sécurité et bonheur.

    Afin d'ajouter une note symbolique à la volonté de modernité du village, l'IA a opté pour changer le nom de la Rue des Puces en « Rue des Puces électroniques ». Les plaques sont déjà prêtes.

    François

     

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    Neil Young dissimulé derrière une barbe "postiche" se réfugie à St-Martin-de-Valamas.

    IMG_1782 ret.JPG

     

    À moins que Saint-Matin-de-Valamas soit le lieu de villégiature de Tortue Géniale !

    Tortue géniale .jpg

     

  • Crier, cracher…

    Comme beaucoup, j’ai passé quelques heures de plaisir devant mon poste de télévision à l’occasion des Jeux Olympiques.

    J’ai vu de belles, de très belles choses. Le sport est une magnifique école, autant qu’un vrai spectacle. Si je pouvais poser une question aux athlètes, ce serait la suivante :

    ‘’Pourquoi criez-vous ?’’

    Le cri devient une discipline comptant de plus en plus de pratiquants. Par exemple : un
    lanceur de poids (médaille de bronze), après avoir catapulté son boulet, s’est mis à crier dans le cercle de lancer, à crier comme une bête.

    Plusieurs hurlements encore en regagnant son banc. Un sauteur à la perche qui n’a pas attendu d’avoir atterri pour crier, et aussi après le saut, naturellement. J’ai regardé la compétition par équipes des escrimeuses françaises contre leurs collègues japonaises.

    Étonnant : après chaque assaut, nous avions droit à des cris, les Japonaises se montrant pourtant supérieures, en ce domaine, à leurs adversaires. On distinguait le visage hurlant à travers la grille métallique. Je
    pensais que l’escrime était un sport requérant et imposant la maîtrise de soi.

    Les Japonais sont, par leur culture, des maîtres du calme et de la modération. Et quand parfois elle ôtait son casque, la voir crier devant toute la salle me mettait mal à l’aise.


    Quel manque d’élégance ! Parfois les deux escrimeuses criaient ensemble, l’une de joie et l’autre de déception, probablement… Les juges auraient pu se laisser aller, eux aussi, au hurlement, pourquoi pas. Et les spectateurs aussi.

    Et les téléspectateurs, ma foi... J’ai vu une escrimeuse française, après le combat, ôter très calmement son casque, attendre plusieurs secondes, puis pousser un cri énorme ne devant rien, absolument rien, à l’élégance féminine dont elle me semblait capable.


    Bien sûr, on me dira qu’après l’effort le champion a besoin d’extérioriser un trop-plein d’énergie, de tension nerveuse.
    J’entends. Mais je n’ai pas vu Léon Marchand et ses adversaires nageurs hurler dans la piscine. Je n’ai pas entendu des cris bestiaux sur la ligne d’arrivée du 100m ou du 200 m, ni sur les épreuves cyclistes.

    Cela viendra peut-être… On a bien assisté, à l’occasion d’un bain médiatisé dans la Seine, au cri
    strident autant que ministériel de madame Oudéa-Castéra.


    Madame la ministre, s’il vous plaît, un peu de tenue…

    Une autre pratique détestable est le crachat, recrutant ses adeptes surtout, mais pas essentiellement, sur les pelouses de football et de rugby. Cela devient un rite. Avant de tirer un
    penalty ou un coup-franc, le footballeur crache, tout comme le joueur de rugby avant une transformation ou un coup de pied au but. Nouveau crachat après le tir, bien entendu. On se
    relève d’une mêlée, on crache. Et l’on a quelques chances de se rouler dedans…

    Les femmes s’y mettent à leur tour. Et là, franchement, traitez-moi de sexiste si cela vous plaît, mais une jeune femme qui crache ne donne pas de l’élégance féminine une image inoubliable. Encore plus moche que chez un homme. Les instances sportives pourraient-elles interdire cette
    mauvaise habitude ? Elles ont bien interdit les chaussettes sur les chevilles et les maillots débraillés…
    On me rétorquera aussi que le champion a besoin d’extérioriser quelque chose, de vider sa bouche. J’entends toujours. Mais alors, pourquoi ne crache-t-on pas au basketball, au handball ou au tennis de table ?

    Parce qu’on ne souille pas un parquet, le sol d’un gymnase. On avale sa salive. Jusqu’à quand ?


    J’ai pratiqué le sport. Je n’ai jamais ressenti le besoin de crier, pas plus que de cracher.


    Je porte une grande admiration à trois sportifs exemplaires :


    Guy et Lilian Camberabéro, et Michel Jazy. Curieusement, ces champions se ressemblaient par leur morphologie, leur gabarit ne relevant pas de l’armoire à glace. Il ne me semble pas qu’ils crachaient ou criaient au coup de sifflet final ou sur la ligne d’arrivée d’un 5 000m, en faisant des bonds de cabri. Ils se permettaient parfois de lever les bras.

    Aucune manifestation ridicule ou déplacée, mais de la retenue, de la classe, de l’élégance. Je pourrais compléter cette courte liste de bien d’autres noms : Jim Clark, Alain Prost, Bernard Hinault, Roger Bambuck…

    Alors, mesdames les sportives, messieurs les sportifs, s’il vous plaît, reprenez-vous et plaisez-nous.


    On pourrait aussi écrire sur les simagrées des footballeurs après le but : c’est à qui se distinguera par une invention nouvelle dans le ridicule et le grotesque.

    Écrire aussi sur le poing brandi par les joueurs et les joueuses de tennis après avoir marqué.

    Curieuses choses que tout cela.

     

    Michel Guigon.