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ruedespuces - Page 18

  • Fake-News

    Lors de travaux au château de Rochebonne, un système de défense a été mis à jour. Les guetteurs ne suffisant pas, la vidéo surveillance avait été nécessaire. On vient d'en retrouver les traces dans l'ancien village.

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    Plus de boulanger à Saint-Martin !

     

    Il est une tradition très "rudepucienne" que de créer de toutes pièces des Fake-News, de fausses infos, humoristiques, politiques, poétiques... Bref des fausses infos !

     

    Il semblerait que ce sport linguistique soit de plus en plus prisé, à tel point, que nos voisins Cheylarois se sont pris au jeux et en ont eux aussi inventé !

     

    La plus récente serait que Saint-Martin-de-Valamas n'aurait plus de boulangerie d'ouverte !!!

    Non vous ne rêvez pas, plus de pain à Saint-Martin : La Main Blanche a fermé ses portes !

     

    Soyons d'accord pour dire que OUI, une des deux boulangeries restantes a fermé fin novembre, mais qu'il y a encore bel et bien une boulangerie d'active à Saint-Martin : LA MI DO RÉ ( et c'est bien son nom, outre le jeu de mots ) !

    Avis donc aux amateurs, si vous voulez créer des fakes-News, rejoignez l'équipe des contributeurs de Rue des Puces !

     

    M.N

     

     

     

     

  • Règlement de comptes rue des Puces ?

    Le Journal de Tournon du 27 février 1907 rendait compte d’une « lâche agression » survenue à St-Martin :

    « M.Brousset, âgé de 38 ans, domicilié à Crézenoux, se rendait vers 11 heures du soir à son domicile, lorsqu’il fût accosté, à l’angle de la rue des Puces, par deux jeunes gens qui le frappèrent avec rage et lui cassèrent une jambe. Brousset est père de trois enfants en bas âge. On suppose qu’il s’agit d’une querelle d’atelier, les deux agresseurs et la victime travaillant ensemble ».


    Ce n’est pas cette « querelle », expression un peu légère du journaliste ou correspondant de presse, qui a attiré mon attention, mais le lieu de la rue des Puces. D’une part pour dire que cette rue n’a pas toujours été tranquille et d’autre part pour mettre en évidence une différence d’appellation qui existait entre le quotidien des habitants et l’administration : les recensements de 1906 et 1911 ne désignaient pas la rue des Puces mais la rue du Bas Lieu.


    Encore une petite énigme pour la rue des Puces.

     

    JCR

  • Souvenirs de vie quotidienne à Saint-Martin dans les années 50 - 60.

    Suite à l'article de Gilbert sur les moyens de locomotion plusieurs souvenirs sont revenus à ma mémoire.

    Dans les années 50-60 la route des Horts n’existait pas et beaucoup de maisons dans ce quartier n’étaient pas construites. A part la route de la romane qui est un des plus vieux axe de circulation entre Saint-Martin et Borée il n’y avait que des petits chemins piétons qui passaient entre les jardins et où on ne pouvait marcher qu'à la queue leu leu.

    Pour les déplacements quotidiens, moi qui habitais près de l’école, j'avais beaucoup d'admiration pour mes camarades de classe qui venaient de loin à pied : la grange, la romane... Surtout l'hiver quand il y avait de la neige.

    Si la plupart du temps nous jouions sur la place, souvent nos jeux nous conduisaient dans la montagne : Baruze, le rocher Tenaille... Et plus loin si nous étions accompagnés par les plus grands.

    Quelle chance et quelle liberté nous avions par rapport aux enfants qui ne font pas un pas à l'extérieur de la maison sans les parents et la voiture. Dans nos pérégrinations nous rencontrions des femmes qui portaient des fagots de petits bois sur le tête.

    Elles devaient glaner les branches mortes pour allumer leurs fourneaux. Le bois mort était utilisé et les sous-bois entretenus. Ce n’était pas les seules personnes que nous rencontrions avec des fardeaux. L’herbe qui était coupée dans les prés était souvent destinée aux lapins abrités dans des clapiers près des maisons ou dans les jardins.

    Une toile était étendue sur le sol, on posait l’herbe dessus et on nouait les quatre pointes. On mettait le paquet ainsi formé sur les épaules, souvent le râteau aidait à porter le paquetage.

    Pour les transports de charges plus lourdes on protégeait les cervicales par l’utilisation d’un "coulassou" sorte de coussin rembourré, maintenu sur les épaules par une courroie de cuir passant sur le front. Sur celui-ci on pouvait poser une "besse" sorte un panier en osier ( voir illustration).

     

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    Pour le chargement il était adossé à un mur puis on se glissait entre les bras de devant avant de se relever. Pour décharger on piquait la pointe dans le sol et on basculait le tout vers l’avant. A l’heure actuelle pour les déplacements à pied ce sont principalement les sacs à dos qui sont utilisés. La forme et les matériaux ont évolués. Ils sont de plus en plus légers et ergonomiques.

    Leur utilisation se fait principalement dans le cadre des loisirs comme les randonnées mais avec les livraisons à domicile des achats par internet de nouveaux modèles vont certainement être créés.

    Un autre mode de transport insolite c’était le "char à bras". Un charcutier du Garail Monsieur Alligier je crois, faisait cuire ses "caillettes" à la boulangerie Pizot à côté de la tour de la Varenne.

    Une fois la cuisson terminée, il mettait les plats remplis de boules savoureuses sur un chariot qu'il tirait. Alertées par la bonne odeur les ménagères accouraient et se faisait servir directement dans un récipient. Quel régal de la famille le soir !

    Arrivé chez lui il avait déjà vendu une bonne partie de sa marchandise. C'était un circuit de distribution court.

    Pour les transports avec un animal je me souviens d’un homme qui passait sur la place avec son âne chargé de matériaux et de provisions pour prendre la montée de la cime du lieu, vers la Romane il avait construit une maison dont l'accès se faisait uniquement par un chemin muletier.

    Quelque fois c'était un animal qui sous la houlette de son propriétaire tirait le chargement.

     

    Monsieur Chalencon collectait les ordures dans un tombereau tiré par son âne. Mais avec l’augmentation de la circulation, il a été nécessaire de mettre en place des passages pour piétons.

    L'âne était effarouché par ces bandes blanches impossible de le faire passer sur le passage que ce soit en marche avant ou en marche arrière. La solution fut trouvée par la mise en place d'un bandeau pour effectuer ces portions de route.

    Rapidement il fut remplacé par des moyens de ramassage motorisés mieux adaptés. 

    Bien que la population de Saint-Martin soit plus importante à cette époque ce moyen de ramassage était suffisant car les modes de consommation étaient différents.

    De nombreux foyers avait un jardin avec des poules et des lapins pour récupérer les déchets alimentaires. Les sacs qui emballaient les achats étaient pour la plus part en papier et réutilisés. Beaucoup de bouteilles étaient consignées. Les boites de conserve étaient jetées aux ordures sauf si elles étaient réutilisées pour ranger les clous, vis ou autres bricoles.

    Des années de surconsommation entrainant la production d’importantes quantités de déchets, la prise de conscience des effets néfastes de la pollution sur le monde vivant nous amènent à revoir la production et la gestion des déchets tri sélectif, vrac, retour de la consigne...

    Voilà donc quelques souvenirs que je partage avec vous sans nostalgie mais avec beaucoup de plaisir.

     

    Chantal Defour Sabatier