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ruedespuces - Page 95

  • Editorial

    Mois d'octobre, traditionnellement, les feuilles des arbres commencent à tomber. Les feuilles. Pas les arbres. Pourtant, à Saint Martin, déjà au mois de septembre les feuilles des platanes du patronages sont tombées. Elles sont tombées avec les arbres. Bon, ils ne sont pas tombés tout seul, on les a abattu pour une bonne cause, à leur place va pousser un nouveau bâtiment qui va remplacer ceux de l'école publique qui ne sont plus aux normes. Il est moins dur de voir couper des arbres lorsque l'on sait qu'ils seront remplacés par des enfants. C'est mieux que de voir des coupes rases dont les Douglas, lorsqu'ils sont remplacés, le sont par des Douglas. (Voir nos deux articles dédiés au patronage dans les numéros de février et mars 2022.)

    Heureux sont ceux qui ont pu récupérer ces énormes troncs, la facture d'électricité qui commence à atteindre des sommets en sera un peu allégée. Espérons que l'hiver soit doux et que tout le monde puisse se chauffer à 19°. En attendant nous souhaitons à nos lecteur un bel automne.

     

    Ce numéro d'octobre fait la part belle à la nature et à la façon dont on la traite, on vous parle de chasse, de pêche et de cueillette, d'une promenade automnale ou de cols, mais aussi on vous offre un poème pastoral en occitan, une invitation à un film sur la transition écologique ainsi que la présentation de 2 guides dans la rubrique « J'ai lu », jusqu'aux deux citations qui nous alarment sur la destruction de notre environnement. On parle aussi du salon du livre, de thermalisme, de tourisme et de courge.

    François Champelovier

    Liens :

    mezenc info

    mairie Saint-Martin-de-Valamas

    Tu sais que tu viens de Saint-Martin-de-Valamas

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  • Le Salon du livre

     dimanche 2 octobre 2022

     

    Après deux annulations dues à la pandémie, Les Amis de Rochebonne qui organisent la Biennale du livre à Saint-Martin-de-Valamas depuis l’année 2000, étaient heureux d’ouvrir enfin le Salon du livre ce dimanche 2 octobre.

    Les 34 auteurs et éditeurs qui étaient présents à cette 11ème édition attendaient avec impatience de pouvoir participer à cette manifestation à Saint-Martin. Ceux qui viennent depuis plusieurs éditions étaient ravis de revenir et les nouveaux exposants ont découvert, nous ont-ils dit, une belle région. Tous ont apprécié l’accueil des bénévoles, le contact avec le public et la plupart nous ont témoigné leur reconnaissance pour la réussite de ce salon. 

    Les visiteurs qui sont venus assez nombreux, ont manifesté un intérêt certain à échanger avec les auteurs et sont repartis souvent avec des livres. Ils ont pu aussi découvrir l’exposition du livre géant réalisée par les élèves du bassin des Boutières et du Cheylard et commentée par les animatrices de la médiathèque qui proposaient également des moments de lecture.

    Le salon avait été précédé d’un café littéraire au Bar de la place à Saint Martin où Mélodie a accueilli pour cette occasion, une vingtaine de personnes dans son établissement. L’auteure, Monique Mahinc a présenté son ouvrage « Tousinte ». Elle a su captiver son auditoire et donner envie de lire son roman dont l’action se situe essentiellement au Sarret, hameau de la commune d’Arcens où elle-même a ses racines.

     Merci à toute l’équipe de bénévoles, qui a permis, qu’à Saint Martin, dimanche, nous ayons eu une belle journée autour du livre.

    Gisèle Giraud

     

  • Chasse, pêche, cueillette... Quel avenir dans notre région ?

                 Avant l'agriculture (il y a quelque 10000 ans , nos ancêtres, pour assurer leur subsistance pratiquaient la chasse, la pêche et la cueillette. Avec certains « survivalistes », on peut se poser la question de savoir si ce mode de vie est encore possible de nos jours, du moins dans nos campagnes. Voyons de plus près de quoi il retourne. 

    chasse peche.jpg

     

    1. LA CHASSE ET LA PECHE: la chasse a mauvaise presse dans l'opinion, souvent à juste titre, tant elle a été autrefois (et peut-être encore aujourd'hui, l'occasion de destruction inconsidérée et gratuite d'animaux sans intérêt alimentaire (écureuils, petits oiseaux notamment) et de véritables carnages d'autres espèces (cervidés par exemple), mais on peut penser que ce temps est révolu. Et il faut bien reconnaître que la chasse reste un moyen incontestable d'obtenir des ressources alimentaires (que cela plaise ou non). Mais aujourd'hui, avec la raréfaction du gibier (seuls subsistent les sangliers et quelques chevreuils dans nos contrées boutiérotes, c'est devenu une ressource limitée.)

     On peut faire le même constat avec la pêche: désormais sans objet dans de nombreux cours d'eau, en raison de la disparition hélas quasi totale de la faune aquatique (poissons particulièrement). Elle n'est plus qu'un moyen marginal de se procurer de la nourriture. 

     On le voit: ce ne sont pas la faune sauvage terrestre et aquatique qui peuvent suffire à satisfaire les besoins humains. On peut toutefois continuer à récolter quelques espèces animales comestibles encore relativement abondantes: mollusques (escargots, moules en certains endroits) et si l'on en croit certains novateurs, insectes, malgré une répugnance à priori, mais l'alimentation est aussi affaire d'habitude et de culture! 

     

    1. LA CUEILLETTE: elle est comprise comme la récupération à des fins alimentaires de toutes les parties comestibles des végétaux ( racine, tige, fleurs, feuilles et bien sûr fruits: c'est en réalité ce qui se fait en agriculture, de façon méthodique, au lieu d'être aléatoire dans les civilisations pré-agricoles. Cette récolte « sauvage » continue de se pratiquer: ramassage des champignons (cèpes, girolles, mousserons...)champignons.jpg mais aussi de certains fruits poussant à l'état naturel (framboises, fraises des bois, myrtilles, mûres...).baies sauvages.jpg On peut y ajouter les fruits de nombre d'arbres plantés par nos ancêtres et désormais abandonnés, mais qui continuent malgré tout à produire: tels sont les poiriers, pommiers, pruniers, vignes et bien sûr châtaigniers. Parfois difficiles d'accès en raison de la végétation envahissante, ils peuvent constituer une source d'approvisionnement complémentaire non négligeable. Notons, en certains endroits, la présence de cerisiers sauvages, fournissant des fruits de petite taille mais excellents, de façon abondante. La cueillette est donc encore possible et ne demandant qu'un matériel restreint, contrairement à la chasse et à la pêche.

     

    1. L'EAU: elle est essentielle à la vie humaine, et il serait donc illusoire de vouloir vivre sans elle . Dans la nature , elle est consommable sous forme de sources.sources.jpg Nombreuses autrefois, elles ont été en partie captées dans des puits par les habitants ou par les réseaux d'eau potable. Depuis, avec la désertification rurale, elles se sont souvent perdues ou asséchées. Malgré tout , ça et là, certaines subsistent et peuvent encore être utilisées.

     

    1. LE BOIS DE CHAUFFAGE :bois de chauffage.jpg malgré la généralisation des moyens modernes de chauffage, le bois qui était autrefois le combustible quasi unique et récupéré très soigneusement, est en abondance dans nos forêts sous forme de bois mort et utilisable gratuitement. On ne saurait oublier les fameux « babets » (pommes de pin ) qui fournissent un excellent combustible d'allumage.pomme de pin.jpg

     

            CONCLUSION oui, on peut trouver dans la nature d'aujourd'hui des ressources alimentaires (notamment végétales) mais elles sont limitées et aléatoires. Si elles peuvent constituer un complément non négligeable, en cas de mauvaise récolte agricole, voire dans certains cas indispensables, elles ne peuvent être considérées comme suffisantes pour l'alimentation humaine.




                                                                 Gilbert  Verdier