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ruedespuces - Page 225

  • Quelques étymologies surprenantes

       

    ACARIÄTRE: de Saint Acaire, évêque de Noyon, qui passait pour guérir les fous (au XII° siècle)



    ALIBI: mot latin qui signifie « ailleurs »



    ARENE: du latin « arena » (sable). Par métonymie, le nom du sable de la piste s'est étendu à la construction elle-même.



    BESACE: du latin « bis » (deux ) et « saccus » (sac)



    BOUCHER : vient de bouc.



    COBRA: de « colubra » (couleuvre)



    COCARDE, COCASSE: de l'ancien français « Coquart »(sot, vaniteux)



    COSTUME: de l'italien « costume » qui signifie coutume.



    ECHECS (jeu): du persan  « chah » (roi)



    ECHEC ET MAT: de « chah mat »: le roi est mort.



    FAUBOURG: du latin « foris » (en dehors) et de bourg: hors du bourg (ou de la ville)



    GITAN : de l'espagnol « égyptano » (égyptien) puis « gitano ».



    LAVABO: du latin « lavabo » signifiant « je laverai »



    LAVANDE: de l'italien « lavanda » ( qui sert à laver)



    LEGENDE du latin « legenda » (ce qui doit être lu)



    MATAMORE: de l'espagnol « matamoros » (tueur de Maures , c'est-à-dire Africains, Arabes !)



    MENHIR: du breton « men » (pierre) et « hir »(longue)



    MERCI: du latin « merces », »mercedis » (salaire)



    MINISTRE: du latin « minister »(serviteur). Mais si !



    MOINEAU: de « moine », à cause de la couleur du plumage, proche de celle des robes de moine.



    PAPIER: du latin « papyrus »



    PERROQUET: vient du prénom « Pierre » (diminutif  affectueux)



    PETANQUE: du provençal « Pés tanqués » (pieds joints)



    ROMAN : vient du fait que les premières oeuvres de fiction écrites le furent en langue « romane ».



    SANTON: du provençal « santoun » (petit saint)



    SARCOPHAGE: du grec « sarkos » (chair) et « phagein » (manger)



    SCHISTE et SCHIZOPHRENE sont tous deux issus  du grec « skhizein » (fendre)



    SEMAINE: du latin « septimana » (durée de sept jours)



    SENAT: du latin « senex » (vieux)! Ben ouais!



    UTOPIE: du grec U (non) et « topos » (lieu) : le lieu qui n'existe pas.



    HORRIPILANT: du latin « horrere » (tirer) et « pilus » (poil).



    CANDIDAT: du latin « candidus » (blanc), parce qu'à Rome, les prétendants aux fonctions publiques s'habillaient de blanc pour signifier leur intégrité et leur pureté.



    NIAIS: du latin « nidus »(nid) et « nidax »( tombé du nid)



    PROFANE: du latin « pro »(devant) et « fanum »(temple): devant le temple, donc qui n'est pas sacré.



    MALOTRU: du latin « male astrucus » (né sous une mauvaise étoile)



    VULGAIRE: du latin « vulgus » (foule). Ce qui est vulgaire, c'est ce qui est commun, ce qui appartient à tous (sans nuance péjorative, comme « vulgarisation »);



    PERIPATETICIEN(NE): du grec « peripatetein » ( qui se promène, qui se déplace). Devenu synonyme de « prostituée » car certaines pratiquant cette activité racolent en marchant (en faisant le trottoir)




                                                               Paul HYGLOTT

  • Le Mystère des pancartes TMA 35

    Halte à la pollution signalétique et visuelle sur notre commune



    (Le Mystère des pancartes TMA 35 élucidé)



    Le 11 avril 2019, en me promenant sur les chemins communaux, je découvre plusieurs pancartes vissées sur les arbres identiques à celle-ci prise sur le chemin communal de la Teyre à Lavis.





    Je m’aperçois également qu’il en existe sur des chemins privés (chemins de talons sur le cadastre) et même sur des propriétés privées (sans aucune trace sur le cadastre).

    Je passe à la Mairie pour demander des explications et la secrétaire de Mairie me répond qu’elle n’est pas au courant et que comme moi, elle ne connaît pas la signification de TMA 35 et qu’aucune association n’a déposé une demande de passage sur les chemins communaux cadastrés.

    Quelque temps après (début Mai) je découvre qu’un trail organisé sur St Agrève par l’association « Team Cima » est l’auteur de l’installation de ces pancartes pour une manifestation le 11 Mai. 



    TMA35 = Trail des Monts d’Ardéche



    Plus d’un mois après la manifestation du 11 Mai, toutes ces pancartes sont toujours en place et ayant rencontré Mr le Maire, je lui ai signalé ce fait. Je lui ai rappelé mon entretien avec sa secrétaire et il m’a signifié qu’il prendrait contact avec l’association.



    Je voudrais rappeler tous les manquements légaux et juridiques de cette associations vis-à-vis de l’installation de cette signalétique.



    1°) Non-respect de la charte signalétique du PNR des Monts d’Ardèche

    2°) La commune n’a reçu aucune demande pour passer sur ses chemins communaux cadastrés

    3°) Les propriétaires des chemins privés n’ont reçu aucune demande d’autorisation de passage

    4°) Il est formellement interdit de fixer des pancartes avec des vis dans les arbres

    5°) L’utilisation de peinture au sol non bio dégradable est interdite

    6°) Toutes les associations de la commune respectent en terme de signalétique les délais d’installation (quelques jours avant l’événement) et de désinstallation (quelques jours après l’événement) et les organisations d’autres événements (Ardéchoise, salon du Bijou, etc.) hors commune respectent les 5 points précédents, sans aucun problème.



    Devant cette pollution de notre commune, j’ai démonté (personnellement) déjà une trentaine de pancartes que je tiens à disposition des autorités compétentes (pour suite à donner).

    Aussi je demande à mes concitoyens de la commune (par l’intermédiaire du blog) de me signaler, celles que j’aurais oubliées.



    Nb : cette signalétique a même perturbée le déroulement de « L’Ardéchois Trail » du 3 et 4 Mai par des concurrents égarés du fait de cette signalétique « sauvage » sur quelques parties communes. Cette épreuve est un « Must » dans les Trails Français.



    En conclusion : je ne suis pas contre le « TMA 35 » mais tout simplement contre la pollution signalétique et visuelle et contre certaines associations qui ne respectent pas (tout simplement) les chartes et autres règlements de base.



    Pierre HIRT

  • Lettre ouverte à M. Philippe Perrier

    La SCI Perrier a acquis une propriété au dessus du Cheylard (en vue d'un projet dont on peut lire le détail ci dessous) Elle voulait privatiser des chemins communaux situés sur cette propriété. L'aliénation a été refusée par la municipalité. A présent, une demande de modification du PLU est demandée par M. Perrier afin de finaliser le projet.

     

    Petit rappel

    Depuis des années, l'Office de Tourisme du Cheylard organise « le Printemps de la randonnée » Dans ce cadre, dans de nombreuses communes des associations voisines du Cheylard se chargent d'organiser des randonnées qui attirent beaucoup de monde et aident ainsi à faire connaître notre territoire. A Saint-Martin-de-Valamas, en 2006 quelques bénévoles ont commencé à ouvrir et à baliser d'anciens chemins communaux afin de les mettre à disposition des randonneurs. L'organisation du « Printemps de la Randonnée » ayant eu vent de cette initiative a demandé à ces bénévoles s'ils ne voulaient pas participer à l'aventure. C'est ainsi qu'a été créée l'association « Les Chemins Oubliés dans les Boutières » Association qui au fil des années a ouvert prés de 250 km de chemins de randonnée. De son côté, l'association Cheylaroise « Les Randonneurs des Boutières » propose tout au long de l'année des randonnées guidées et entretient les chemins. Tout ceci se fait bénévolement, dans un but non lucratif et d'intérêt général en appuyant la politique touristique de la Communauté de Communes.

     

    En 2016, une demande est faite au Conseil Municipal du Cheylard d'aliénation de chemins publics (chemins ruraux de la Gardette et de la Blache) par la SCI Perrier. De nombreuses personnes opposées à cette aliénation ont organisé une pétition et ont formé un collectif puis une association « Nos Chemins ne sont pas à vendre ». Un commissaire enquêteur quémandé par la commune a donné raison à ce collectif et le conseil municipal en conformité avec l'avis du commissaire enquêteur a voté en février 2017 contre cette aliénation. Après cette décision, Mr Perrier qui subventionnait nombre d'associations (dont le Festival de Musique de St-Martin) a décidé de stopper ces donations.

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    Révision PLU PERRIER 

    Mot du président. 

    En 1962, René PERRIER, a fondé la société PERRIER sur la commune de Le Cheylard. 

    La famille PERRIER sera éternellement reconnaissante à ce territoire qui l'a accueilli et lui a permis de se développer et de s'épanouir. 

    Profondément attaché à la philosophie qui a toujours animé son fondateur, je souhaite aujourd'hui contribuer au rayonnement de ma commune, au travers d'un projet humain à destination du plus grand nombre, tel qu'il l'aurait souhaité. 

    Ce projet à but non lucratif, car il se veut d'intérêt général, sera administré via un Fonds de Dotation (développons nos Boutières) crée en 2018. 

    L'ambition est de créer un éco-site convivial et ludique dans le respect et la préservation de l'espace naturel, autour de trois grands axes : 

    - SPORTIF 

    -ÉDUCATIF 

    - SOCIAL 

    AXE SPORTIF : 

    Dans le cadre de ce projet, l'aspect sportif est principalement destiné à une offre VTT à assistance électrique complète et multi-niveaux. Ceci permettra autant aux débutants, enfants comme adultes, au travers d'un club par exemple, de disposer d'une infrastructure adaptée et sécurisée. Nous pensons, également ouvrir le site aux meilleurs sportifs pour s'entraîner, voire participer à des compétitions de haut niveau à créer sur le Cheylard. Avec le parrainage de Thierry Girard, triple champion du monde. 

    Pour s'assurer que notre projet s'intègre parfaitement à son environnement naturel, nous envisageons une collaboration étroite avec les techniciens locaux et les référents en écologie départementaux voire régionaux, afin de nous épauler dans le choix des techniques de création des pistes VTT, dans leur dimensionnement, dans l'élaboration des installations de sécurité, de balisage, etc. 

    Notre objectif principal étant de faire le meilleur aménagement possible tout en préservant la biodiversité

    Notre ambition pour ce projet n'ira jamais à l'encontre de la sauvegarde des espaces naturels. C'est donc avec conviction que nous nous engageons et engagerons les pratiquants à respecter 

    en toutes circonstances les préconisations du PADD pour un sport en faveur du développement durable adapté aux activités pratiquées sur le site. 

    AXE ÉDUCATIF : 

    Dans l’éco-site que nous ambitionnons de créer, il y a une place centrale pour l'éducation, au travers principalement de la sensibilisation à l'écologie. 

    Nous faisons donc le choix d'orienter cette sensibilisation à partir du constat dramatique : 

    En France, plus de 30 % des colonies d'abeilles disparaissent chaque année 

    Et pourtant, les abeilles représentent principalement par leur action : 

    - la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales 

    - la production de plus de 3/4 des cultures dans le monde 

    - 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage 

    Nous souhaitons donc mettre en place dans le cadre de ce projet, une mini-ferme pédagogique, orientée vers l'apiculture. 

    Ainsi, tous les visiteurs, petits et grands, familles et groupes scolaires pourrons découvrir l'apiculture, le monde des abeilles et les propriétés cicatrisantes du miel. 

    Ils pourront entendre et voir l'urgence qu'il peut y avoir à être ou devenir éco-responsable. 

    Le miel collecté n'a pas pour destination d'être commercialisé. Nous souhaitons en priorité le distribuer dans les hôpitaux des environs, aux enfants malades aux personnes âgées. 

    AXE SOCIAL

    Ce projet à but non lucratif, se doit d'être au service de l'intérêt général, c'est ainsi qu'il est 

    réfléchi. Il est donc par définition entièrement social. 

    Au-delà de cela : 

    - Il doit permettre à aux jeunes volontaires de 16-25 ans sensibilisés à l'écologie, au sport, à l'éducation, d'effectuer leur service civique dans la structure. 

    - Il doit permettre au travers des exigences que peuvent générer l'entretien du site en général, et son bon fonctionnement en particulier, de recruter des salariés et d'offrir ainsi de nouveaux emplois sur le bassin de vie. 

    - Il doit permettre d'être un outil efficace d'insertion ou de réinsertion, pour tous les acteurs sociaux qui voudront bien s'en saisir. 

    Philippe Perrier.

     

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    Lettre à M. Philippe Perrier

     

     

    Monsieur,

     

    Après avoir pris connaissance de « Révision PLU PERRIER » permettez-moi de vous livrer quelques réflexions.

     

    A la lecture de votre beau et généreux projet, je pense qu'il est dommage qu'il n'y ai pas eut plus de concertation lorsque vous avez souhaité privatiser des chemins communaux fréquentés par des randonneurs et des vététistes. En effet, il est intéressant de constater que vous insistez à présent sur l'intérêt général. De même, à propos de la ferme il est également noté qu'elle favorisera les relations humaines.

    Le refus par une large partie de la population de l'aliénation de chemins communaux partait également d'une démarche d'intérêt général. Si à l'époque, votre préoccupation avait été l'intérêt général nous aurions donc pu tomber d'accord. Quant à favoriser les relations humaines, cela ne peut se faire qu'en respectant les avis différents et en les écoutant. Je suis persuadé qu'autour d'une table, en entendant les arguments de chacun, nous aurions pu agir ensemble dans un objectif d'intérêt général. Il est également dommage que non seulement vous n'ayez pas accepté notre démarche mais que vous ayez privé les associations des subventions que vous leur octroyiez (dans un but d'intérêt général, je suppose).

    Si votre projet est sincèrement de servir l'intérêt général, qu'il est à but non lucratif et qu'il œuvre à favoriser les relations humaines, je souhaite qu'il aboutisse.

     

    Cordialement,

     

    François Champelovier

     

    PS : Les chemins de la Gardette et de la Blache sont restés dans le domaine public, cet article ne poursuit donc aucun autre but que celui de rendre compte de l'incohérence qui existe entre le fait de ne pas accepter que des personnes veuillent défendre l'intérêt général en voulant préserver des chemins communaux, c'est à dire un bien commun et celui d'un particulier qui veut se les approprier au nom du même intérêt général.